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Auto-emploi au Burkina : La malheureuse expérience d’un étudiant de l’UO2
Publié le dimanche 11 aout 2013   |  Burkina24


Le
© Autre presse par DR
Le logo de l`Université Ouaga II


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« Les méchants envient et haïssent ; c’est leur manière d’admirer»: Victor Hugo l’a dit, et Y.B. ne réussira pas à le contredire. Lui qui, en quatrième année de droit à l’Université Ouaga 2 (UO2), a été victime de la haine dont fait montre certains puissants du moment à l’endroit des étudiants des écoles publiques.


En juin 2008, Y.B. se réjouissait à l’annonce qu’il venait de réussir au Bac et qu’il pouvait postuler à la bourse nationale. Quelques mois plus tard, les portes de l’université se sont ouvertes. Une université dont les étudiants ont eu la créativité de rebaptiser « Bagdad », parce que les conditions d’études y sont pour le moins éprouvantes. Y.B., qui a pu obtenir sa carte de boursier, a également eu la chance d’être admis à la cité universitaire de la Patte d’Oie. Là, avec son colocataire, il vendait des cartes de recharge pour pouvoir se payer des tickets de restaurant, et subvenir à d’autres de ses besoins. Il a pris le soin d’économiser de sa bourse, afin d’ouvrir un kiosque au secteur 15 de Ouagadougou, le 1er avril 2012. A l’issue d’un contrat verbal entre le jeune étudiant et une famille fortunée, il était convenu que le premier puisse exploiter la devanture de la cour, moyennant le paiement de la somme de 20.000 francs CFA par mois. Le kiosque, faisant face à une école et à une clinique, va drainer en peu de temps un lot de clients. Le capital, qui n’était que de 300.000 francs, a été revu à 750.000 francs, avec notamment l’achat de réfrigérateurs, de chaises et autres équipements. Le candidat à l’autonomie a alors quitté la cité, pour louer une petite maison. Après six mois d’activités, Y.B réalisait en moyenne un chiffre d’affaires journalier de 60.000 francs. Selon des témoignages concordants, le jeune homme vivait de bon ton avec le propriétaire de la cour, ses clients et même les riverains.
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