Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Grève des syndicats: Des commerçants dénoncent une prise d’otage de l’économie

Publié le jeudi 7 juin 2018  |  Sidwaya
Comment


L'Association des commerçants pour le progrès (ACP) a animé le mercredi 6 juin 2018 à Ouagadougou, une conférence de presse pour inviter le gouvernement et les syndicats au dialogue afin de trouver une solution aux grèves qui asphyxient l'économie nationale.

Le Burkina Faso est secoué ces dernières années par des sit-in et des grèves à répétition des agents de l'Etat. Ces mouvements d’humeur, selon l’Association des commerçants pour le progrès (ACP) freinent la bonne marche du développement économique et social des populations. Elle a fait ce constat, le mercredi 6 juin 2018, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou. L’ACP a alors invité le gouvernement et les syndicats à poursuivre le dialogue afin de trouver une solution pour sauver l'économie nationale. Pour le secrétaire chargé des relations culturelles, Armand Jean-Noël Ouédraogo, l'économie nationale du Burkina Faso est pris en otage. Il a fait savoir que les grèves des agents du ministère de l'Economie, des Finances et du Développement ainsi que d'autres ministères qui perdurent, ne facilitent pas leur métier de commerçants. Il est d'accord que toute lutte est juste mais, elle doit tenir compte des intérêts des uns et des autres. A l'entendre, malgré la volonté du gouvernement de privilégier le dialogue pour une sortie de crise, certains syndicats font la sourde oreille "Et c'est nous les innocentes populations et usagers de ces services qui sommes les principales victimes. Nous pensons que dans un contexte économique difficile, c'est le sens du patriotisme qui doit prévaloir et non les intérêts égoïstes", a-t-il ajouté. Quel est l'impact des grèves à répétition sur les activités des commerçants? En réponse à cette question, les animateurs de la conférence de presse ont fait comprendre que si ces mouvements d'humeur continuent, les camions qui livrent les marchandises vont finir par stationner et ils n'auront plus de produits à acheter et à revendre. "Il ne sert à rien de s'asseoir avec son argent, si les camions se garent et n'ont rien à livrer aux commerçants pour poursuivre leurs activités", ont-ils expliqué. Quelles solutions proposez-vous? Les conférenciers appellent les agents de l'Etat en général et ceux du ministère de l'Economie, des Finances et du Développement en particulier, à arrêter les mouvements de grève. Aussi, ils les ont invités à poursuivre les négociations avec le gouvernement pour une sortie de crise honorable et bénéfique pour tout le monde.


Elélé KANTORO
Commentaires

Dans le dossier

Activités économiques
Titrologie



Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment