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Commerce d’armes

Publié le mercredi 6 juin 2018  |  Sidwaya
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© Ministère par D.R
Des armes et matériels saisis remis aux FDS par les koglwéogo
Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré, a reçu officiellement le samedi 27 août 2016, à Zorgho, des mains des Koglwéogo, des armes de fabrication artisanale et autres objets saisis des mains de présumés délinquants
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La Haute autorité de contrôle des importations d’armes et de leur utilisation, a organisé, en partenariat avec ‘’Expertise France’’, un atelier de formation des parlementaires et des acteurs de la société civile à leur rôle dans la mise en œuvre du traité sur le commerce des armes. Cette activité se tient les 5 et 6 juin 2018 à Ouagadougou.

Le Burkina Faso se prépare pour l’internalisation du traité sur le commerce des armes. Pour outiller les acteurs à une bonne maîtrise du sujet, la Haute autorité de contrôle des importations d’armes et de leur utilisation, en partenariat avec ‘’expertise France’’, organise une formation les 5 et 6 juin 2018 à Ouagadougou. Durant les deux jours, des experts de l’Union européenne (UE), du Sénégal, des parlementaires du Burkina et des représentants de la société civile vont réfléchir au rôle des parlementaires et de la société civile dans la mise en œuvre du traité sur le commerce.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le député Charles Ouattara, représentant le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso. Pour lui, cette formation vient à point nommé. « La circulation des armes n’est pas une bonne chose au Burkina, surtout avec le contexte sécuritaire actuel. Il y a donc une nécessité absolue de contrôle». Cet atelier va permettre de former et de sensibiliser les parlementaires à la dangerosité de l’utilisation non contrôlée des armes. Et selon Charles Ouattara, la formation va aider les députés à bien aborder le projet de loi sur le contrôle des armes une fois sur la table de l’Assemblée nationale. S’agissant du rôle des parlementaires sur le contrôle du commerce des armes, M. Ouattara a expliqué que le premier est le vote de la loi. « Les parlementaires vont faire leur devoir qui est celui de voter la loi ». Et de conclure que vu l’intérêt de ce traité pour le pays des Hommes intègres, le Burkina ne ménagera aucun effort pour une mise en œuvre efficiente du traité.

Pour José Luis Sànchez Alegré, représentant de l’Union européenne (UE), le commerce d’armes est une question sensible. C’est pourquoi, de concert avec ses partenaires, sa structure travaille pour trouver un cadre règlementaire qui permettra que ce commerce soit contrôlé afin qu’il ne tombe pas entre les mains de malfaiteurs. « Dans ce cadre, nous fournissons le nécessaire à nos partenaires pour qu’ils aient une législation de qualité sur le contrôle des armes »,a-t-il expliqué.

Cette activité entre dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du« Projet de sensibilisation de l’Union européenne au traité sur le commerce des armes ».

Ali SAOUADOGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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