Ouagadougou, La fermeture des cités universitaires et le jubilé de la télévision nationale du Burkina font principalement les choux gras des hebdomadaires parvenus vendredi à l’AIB, à côté d’autres sujets d’actualité.
« Pourquoi revendiquer par le vandalisme ? », s’interroge L’Opinion, qui rappelle la chaude et électrique ambiance à Ouagadougou le 2 août dernier.
En effet, souligne le journal, c’est par la voie de la violence que les étudiants ont choisi de faire face aux forces de l’ordre venue récupérer les véhicules de l’Etat qu’ils avaient confisqués dans un mouvement de protestation contre la fermeture des cités et restaurants universitaires du fait des vacances estudiantins.
Cette forme de manifestation laisse perplexe le journal au regard du bilan des échauffourées entre étudiants et forces de l’ordre ayant occasionnées l’incendie de 16 véhicules, autant endommagés, des engins à deux roues calcinés et 2 blessés graves parmi les forces de l’ordre.
Selon le Journal du Jeudi, rien ne peut justifier cette crise de nerfs des étudiants, et que des citoyens, qui plus est des intellectuels, se livrent à de telles violences.
S’interrogeant sur le bien fondé des fermetures des cités et restaurants universitaires et son opportunité dans le contexte politique actuel et la manière utilisée, l’hebdomadaire satirique se dit convaincu que le dialogue a manqué dans la gestion du dossier.
Loin des soubresauts sociopolitiques qui minent plusieurs pays de la sous région, la célébration du 53è anniversaire de l’indépendance a été placée sous le signe d’une offensive télévisuelle.
En effet, à l’instar du Niger et du Bénin, indique le Journal du Jeudi, la télévision nationale du Burkina, lancée le 5 août 1963 par le président Maurice Yaméogo, a sorti le grand jeu pour souffler ses 50 bougies avec la visite du président du Faso comme point culminant.
Le journal l’Opinion est également revenu sur le 3e sommet du traité d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire tenu à Yamoussoukro et qui a permis la signature de 19 accords.
Ces accords portent essentiellement sur les questions diplomatiques, la politique d’intégration, l’état d’avancement de la mise en œuvre des décisions et recommandations de la deuxième conférence et divers autres dossiers.
L’hebdomadaire satirique s’est lui penché sur la déclaration du président Compaoré, en marge de ce sommet, sur la mise en place du Sénat au Burkina.
« Blaise Compaoré tout droit » titre le Journal du Jeudi selon qui le président est sorti de sa torpeur au-delà des frontières du comme a son habitude en déclarant que le Sénat va être mis en place malgré les manifestations et les avis contraires.
Pour l’Hebdo du Burkina, cette déclaration du président du Faso est « clair comme de l’eau de roche » pour tous ceux qui attendaient que Blaise Compaoré s’exprime sur cette question brulante qu’est la mise en place Sénat.