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Le système éducatif africain nécessite la professionnalisation des filières d’enseignement (Roch Kaboré)

Publié le samedi 2 juin 2018  |  AIB
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© AFP par Dominick Reuter
Le président burkinabé Roch Marc Christian Kabore s`exprime lors de l`assemblée générale de l`ONU à New York le 22 septembre 2016.
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Ouagadougou - Le système éducatif africain nécessite la professionnalisation des filières d’enseignement et l’amélioration de l’adéquation formation–emploi, a déclaré le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, vendredi à Ouagadougou, à l’occasion de la cérémonie commémorative des 50 ans d’existence du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).

«L’état des lieux du système éducatif burkinabè, à l’instar de celui des autres pays membres du CAMES nous interpelle sur la nécessité de relever les défis de la professionnalisation des filières d’enseignement et de l’amélioration de l’adéquation formation – emploi», a indiqué le chef de l’Etat burkinabè.

Il s’exprimait à l’issue de la cérémonie au cours de laquelle il a été élevé au grade de Dignité de Grand-Croix de l’ordre international des palmes académiques du CAMES, en marge du cinquantenaire de l’institution panafricaine.

Roch Marc Christian Kaboré a expliqué que le volet recherche du système éducatif africain besoin davantage de coordination, d’infrastructures et d’équipements, de sécurisation foncière par endroits et de valorisation des résultats.

«C’est pourquoi, au Burkina Faso, le Plan national de développement économique et social (PNDES), 2016-2020 a mis la formation du capital humain au centre des priorités nationales», a-t-il relevé.

Et d’ajouter que le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation apparaît alors dans le dispositif comme le creuset et le moteur d’un système générateur de cadres compétents porteurs d’innovations pour stimuler le développement économique et technologique au Burkina Faso.

Foi de président Kaboré, l’enseignement supérieur burkinabè est aujourd’hui porté par plusieurs institutions publiques et privées qui font face à des défis multiples.

Selon lui, «pour animer ce dispositif de formation et de recherche, les acteurs comptent sur les ressources humaines promues par le CAMES».

La capitale burkinabè Ouagadougou, a abrité, jeudi, la 35esession du Conseil des ministres du CAMES, suivi de la cérémonie marquant les 50 ans d’existence de l’institution.

Quatre chefs d’Etat de la sous-région ont fait le déplacement de Ouagadougou, en vue d’assister aux festivités marquant le cinquantenaire du CAMES.

Ce sont les présidents Idriss Déby du Tchad, Faure Gnassingbé du Togo, Alpha Condé de la Guinée et Macky Sall du Sénégal.

Agence d’information du Burkina

ak/ata
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