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Burkina : Des commerçants appellent les agents des Finances à suspendre leurs grèves

Publié le vendredi 1 juin 2018  |  AIB
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© Autre presse par DR
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La Coalition des structures et associatives des commerçants du Burkina Faso (CSSAC-BF) a appelé jeudi, les agents du ministère en charge de l’Economie et des Finances à suspendre leurs répétitives grèves.

«Notre coalition lance un appel aux syndicats du MINEFID de mettre fin à ces mouvements de débrayage et penser à d’autres formes de luttes moins condamnables que celle menée actuellement», a déclaré le porte-parole de la coalition, Ibrahim Ouédraogo.

M .Ouédraogo qui s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse a ajouté que « cette grève est contre le secteur privée et non contre le gouvernement ».

En ce sens que les différentes manifestations de ces agents engendrent de « lourdes conséquences» entre autres sur les passations des marchés publiques, l’acquisition des attestations de situations fiscales, le paiement des impôts et TVA et bien d’autres taxes et impôts.

On rappelle que la coordination des syndicats du ministère en charge de l’économie et des finances, à la suite de leurs 120 heures de grève la semaine dernière ont poursuivi avec un sit-in depuis lundi.

Les travailleurs exigent du gouvernement, le respect des engagements pour la reconduction du « Check off », la restauration de la dotation du carburant de fonctionnement, l’adoption d’un statut sécurisant pour tout le personnel et l’arrêt des reformes entreprises au sein du ministère sans l’adhésion des travailleurs.

«Nous pensons que cette grève doit se mener de façon responsable et civique car ces grèves ne permettent pas aux commerçants de bien mener leurs activités économiques et elles paralysent le circuit économique» a déploré M. Ouédraogo.

Il a appelé les plus hautes autorités à se plancher sérieusement sur la question afin de trouver les solutions aux problèmes qui minent le secteur du commerce qui selon lui est un plier dans la réussite du Plan de développement économique et social(PNDES).

A l’en croire la mise en place du Haut conseil du Dialogue peut-être une issue afin « de minimiser les grèves et renforcer la dialogue entre les acteurs en vue de pouvoir attirer les investisseurs pour construire la patrie».

La coalition a par ailleurs au cours de cette conférence, interpellé le gouvernement sur la réglementation du commerce conforment à la loi du 16 d’avril 2017 portant organisation de la concurrence au Burkina Faso dans les catégories gros, demi-gros, détail.

Selon elle, il faut que cela passe "nécessairement" par une campagne de sensibilisation sur la dite loi.

«Face à une concurrence déloyale de faite pratiquée par certains opérateurs économiques, nous invitons les commerçants à s’organiser d’avantage pour faire face»,a lancé Ibrahim Ouédraogo.

Agence d’Information du Burkina

als/ata
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