Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

35e session du Conseil des ministres du CAMES: Relever les défis de l’enseignement supérieur

Publié le vendredi 1 juin 2018  |  Sidwaya
Paul
© Autre presse par DR
Paul Kaba Thiéba,Premier ministre.
Comment


Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba a présidé, le jeudi 31 mai 2018 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture de la 35e session ordinaire du Conseil des ministres du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).

Créé le 23 janvier 1968 à Niamey, le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) commémore son jubilé d’or du 25 mai au 1er juin 2018 au Burkina Faso. En marge des festivités, le Conseil des ministres du CAMES, instance suprême de ladite institution, a tenu sa 35e session ordinaire, le jeudi 31 mai 2018 à Ouagadougou. Les travaux du huis clos des ministres ont été officiellement lancés par le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba. Tout en saluant les mérites de toutes les éminentes personnalités, dont Pr Joseph Ki-Zerbo, qui ont contribué au rayonnement du CAMES pendant ces 50 années, il a indiqué que ledit organisme panafricain est un exemple achevé d’intégration et de solidarité face aux défis actuels des Etats africains. Ainsi, après un demi-siècle d’existence, une halte, selon lui, s’impose pour apprécier sereinement le chemin parcouru et reconnaître les insuffisances en vue d’envisager l’avenir avec lucidité. «Cette évaluation interne de notre organisation intergouvernementale arrive à point nommé. Les défis de l’heure sont en lien avec les mutations des paysages scientifiques et universitaire», a-t-il affirmé. Il s’agit, à l’entendre, de la mondialisation, de l’essoufflement des financements publics, la massification des effectifs d’étudiants, etc. Pour lui, le CAMES, en se dotant d’un plan stratégique 2015-2019, en vue de relever ces défis, n’aura de chance de réussir que s’il bénéficie d’un engagement de tous les acteurs (chercheurs, enseignants-chercheurs, étudiants, etc.). Sur sa lancée, le Premier ministre a, pour ce faire exhorté les ministres du CAMES à donner suite, au cours du huis clos, aux réflexions des experts sur le devenir de l’institution. «En vous appuyant sur le rapport des experts du Conseil des ministres et les recommandations des panels du colloque sur l’enseignement supérieur, vous pourrez, en conséquence, décider de l’orientation nouvelle du CAMES dont l’importance est capitale pour impulser plus de dynamisme à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique», a-t-il soutenu.


La révolution académique


Vous avez donc, a-t-il conclu, entre vos mains l’avenir de tout un continent. Le président en exercice du conseil des ministres, Pr Jacques Famé N’Dongo a souligné, pour sa part, qu’un demi-siècle d’existence constitue, en effet, une occasion idoine pour faire le point sur les mutations nécessaires au développement du CAMES. «Le cinquantenaire nous offre l’occasion d’évaluer le chemin parcouru de notre organisation. Et le présent conseil des ministres a voulu saisir cette occasion pour dresser les activités du CAMES à l’aune des défis contemporains et des défis du futur«, a précisé M.N’Dongo, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du Cameroun. A son avis, les recommandations issues des travaux du comité d’expert tenus la veille (mercredi 30 mai 2018, ndlr) inaugureront une ère nouvelle dans la perspective du renforcement et de la consolidation de l’ambitieux projet du CAMES dans la vision des Pères fondateurs. «Nous devons avoir le courage d’engager une révolution académique et heuristique consacrée à l’institution. Que cette dynamique puisse être optimisée et pérennisée par les générations futures», a-t-il souhaité. Quant au secrétaire général du CAMES, Pr Bertrand Mbatchi, il a, de ce fait, relevé que le CAMES, dans un monde désormais globalisé, doit s’engager dans une démarche synergique. «Ce conseil des ministres étant celui du cinquantenaire devra prendre les décisions de nature à orienter le CAMES pour les 50 prochaines années», a-t-il déclaré. Pour mémoire, à l’issue du huis clos, les chefs d’Etat et les ministres des pays membres examineront, ce vendredi 1er juin 2018 dans la capitale burkinabè, le rapport du Conseil des ministres du CAMES. La Déclaration sur l’assurance qualité de l’enseignement supérieur dans l’espace CAMES sera également lue à cette occasion.


Aubin W. NANA
Commentaires

Titrologie



Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment