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Grèves des agents des Finances : Des commerçants crient leur ras-le-bol

Publié le jeudi 31 mai 2018  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Grèves des agents des Finances : Des commerçants crient leur ras-le-bol
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Contre les arrêts répétitifs de travail au ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID) l’économie qui gèlent toute l’économie nationale, des commerçants regroupés au sein de la Coalition des structures syndicales et associatives des commerçants du Burkina Faso (CSSAC-BF) ont animé une conférence de presse le jeudi 31 mai à Ouagadougou.

Les nombreuses attaques terroristes n’arrangeaient déjà pas la situation économique au Burkina. Et lorsque les agents du ministère de l’économie et des finances s’y sont mêlés depuis un bon moment avec «grèves intempestives et sit-in », c’est devenu pire. C’est ce qu’a relevé la Coalition des structures syndicales et associatives des commerçants du Burkina Faso (COSSAC-BF) jeudi au cours d’une conférence de presse. Les acteurs de l’économie nationale peinent à mener convenablement leurs affaires, ont ils indiqué.
Comme s’ils se sentent impuissants face aux attaques terroristes, les animateurs de la rencontre, tireront à boulets rouges sur les syndicats de Finances. En tout cas, ces commerçants n’ont pas manqué de crier leur ras-le-bol quant à leur méthode de revendication. En effet, a relevé le porte-parole de la Coalition, Ibrahim Ouédraogo, ces différentes manifestations engendrent de lourdes conséquences « notamment sur les passations de marché publics, l’acquisition des attestations de situations fiscales, des enregistrements des contrats de bail, le paiement des impôts et bien d’autres taxes ».
Déplorant à cet effet, une attitude peu républicaine, les conférenciers du jour ont alors demandé aux syndicats du MINEFID de mettre fin aux débrayages et penser à autres formes de lutte moins condamnables. «Nous demandons d’arrêter cela, 3 semaines de grèves c’est trop, ça devient de l’abandon de postes. Qu’ils reviennent négocier avec le gouvernement d’autant plus que ce sont des revendications qui ne datent pas d’aujourd’hui. Nous demandons un peu de patriotisme. Ils ne grèvent pas contre le gouvernement mais contre l’économie nationale, particulièrement le secteur privé, sinon ils seraient dans leur bureau à nous livrer des documents sans prendre l’argent », a exhorté le porte-parole, relevant aussi que si le droit de grève est reconnu, elle doit se mener de façon responsable et civique

Halima K
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