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Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat : Après 100 jours, Harouna Kaboré dévoile ses priorités

Publié le jeudi 31 mai 2018  |  AIB
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© RTB par DR
Contrôle spécial Ramadan: une opération pour vérifier les prix et les poids des produits
En prélude au mois de jeune musulman, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (MCIA), Harouna Kaboré a procédé au lancement officiel des opérations de contrôle de prix de la qualité et des poids des produits de grandes consommations, ce lundi 30 avril 2018, à Ouagadougou. Photo: Le ministre en charge du Commerce, Harouna Kaboré
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Après 100 jours passés à la tête de ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré était face aux journalistes, ce vendredi 25 mai 2018 à Bobo-Dioulasso. La conférence de presse était articulée autour des projections sur la période 2018-2020, et sur les actions menées durant les 100 jours.

Installé le lundi 5 février 2018, Harouna Kaboré a bouclé ses 100 premiers jours à la tête du ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat le 15 mai dernier. « 100 jours, c’est un repère symbolique, mais important en matière de management opérationnel », a-t-il dit. Ainsi, pour marquer ce « repère symbolique », le ministre était devant la presse, vendredi 25 mai 2018 à Bobo-Dioulasso. Les actions menées durant ce temps et les projections sur la période 2018-2020 ont été au menu de la conférence de presse. A en croire le premier responsable en charge de l’industrie, sur la période 2018-2020, son département a pour missions, entre autres, d’améliorer le classement « Doing Business » du Burkina Faso, en vue d’attirer davantage d’investisseurs et booster le climat des affaires, de créer les conditions favorables à l’éclosion d’un secteur privé dynamique. A cela, s’ajoute l’accroissement du niveau de transformation des matières premières locales et de la productivité, la promotion de la diversification des exportations des produits made in Burkina Faso. Pour mettre en œuvre ces actions, de nouveaux projets ont été définis. Il s’agit, entre autres, du projet « une région, une industrie », de l’opérationnalisation en cours de l’Institut du génie industriel, du projet de renforcement des capacités productives de 50 associations d’artisans. Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré s’est déclaré convaincu de l’industrialisation du Burkina Faso. « Si nous avons un investissement et un engagement soutenus durant 10 ans, le secteur secondaire sera développé », a-t-il laissé entendre devant les journalistes. Pour intensifier la lutte contre la fraude, le département a mis en place, la Brigade mobile de contrôle (BMC), a fait savoir Harouna Kaboré. Une brigade qui a commencé à sévir, selon lui. Et d’ajouter que la BMC a saisi environ 45 000 bidons d’huile et scellé quatre huileries non conformes. « Dans un pays, lorsque la fraude prend de l’ampleur, elle détruit l’économie », a-t-il soutenu. Pendant le premier trimestre passé à la tête de ce ministère, des actions a été menées, foi de Harouna Kaboré. L’adoption de la « Politique sectorielle Transformations industrielle et artisanale », le soutien à la filière anacarde, le lancement de l’organisation du premier Salon international du coton textile (SICOT) prévu du 27 au 29 septembre 2018 à Koudougou, et la définition de nouvelles zones industrielles et des zones économiques spéciales sont, entre autres, des actions conduites. Les journalistes ont voulu savoir si la récente rupture des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la Chine Taïwan n’allait pas avoir un impact sur le commerce entre les deux pays. Pour le premier responsable du département en charge du commerce, la logique économique n’est pas la même que celle de la diplomatie. Les commerçants burkinabè continuaient de faire leurs business en Chine populaire, alors que le Burkina Faso n’avait pas de relations diplomatiques avec ce pays, a-t-il fait comprendre. « Nous allons trouver la manière intelligente pour continuer la collaboration », a-t-il conclu.


Boudayinga J-M THIE
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