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Affaire Norbert Zongo : Le CDP dénonce une loi taillée sur mesure contre François Compaoré

Publié le jeudi 31 mai 2018  |  AIB
Présidentielle
© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Présidentielle 2015 : le CDP investit Eddie Komboïgo pour reconquérir le pouvoir perdu
Samedi 11 juillet 2015. Ouagadougou. Palais des sports de Ouaga 2000. Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) a, au terme d`un congrès extraordinaire d`une journée, investi son président, Eddie Komboïgo, comme candidat pour reconquérir le pouvoir perdu à l`occasion de l`élection présidentielle du 11 octobre prochain
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Ouagadougou, – Le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), Eddie Komboïgo, au cours d’une conférence de presse mercredi à Ouagadougou, a dénoncé un projet de loi qui serait dirigé contre François Compaoré, frère cadet de l’ex-président Blaise Compaoré, notamment dans l’affaire du journaliste d’investigation, Norbert Zongo assassiné en décembre 1998.

Face aux journalistes, M. Komboïgo a rappelé que récemment (le 17 mai 2018), les députés de l’Assemblée nationale burkinabè ont voté deux projets de loi.

Et de noter que l’un des projets de loi porte sur «l’autorisation de ratification de la convention entraide judiciaire en matière pénale» tandis que l’autre concerne «l’autorisation de ratification de la convention d’extradition entre le gouvernement du Burkina Faso et le gouvernement de la République de française».

A entendre le président du CDP, le parti n’est pas contre la manifestation de la lumière dans l’affaire Norbert Zongo, «journaliste émérite de mémoire».

«Ce que nous fustigeons c’est le fait de voter une loi taillée à la taille de monsieur François Compaoré, frère cadet du fondateur de notre parti», a relevé le président du CDP, Eddie Komboïgo, dans sa déclaration liminaire.

Il a ajouté que «nonobstant les arguments du ministre de la Justice, cette loi est la fille de la vengeance qui creuse davantage le fossé entre les Burkinabè à l’heure où tous les cœurs vaillants aspirent à la réconciliation nationale».

Et de conclure sur ce volet en ces termes: «Nous espérons que la partie française saura déceler les dessous de cette loi et en prendre acte».

La conférence de presse du CDP, premier du genre après le 7econgrès ordinaire du parti les 5 et 6 mai dernier, a permis d’évoquer plusieurs sujets d’actualité nationale et internationale, ainsi que les perspectives.

Le parti, selon son patron, dit œuvrer à «reconquérir le cœur des Burkinabè et de reprendre, par les urnes, la gestion du pouvoir d’Etat en 2020».

Rappelons que le CDP a perdu le pouvoir en octobre 2014, après la démission de Blaise Compaoré sous la pression de la rue.

Agence d’information du Burkina

ak/ata
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