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ABDOULAYE MOSSE, DEPUTE MPP « Le gouvernement doit se prononcer définitivement sur les fonds communs »

Publié le mercredi 30 mai 2018  |  Le Pays
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© aOuaga.com par Séni Dabo
MPP : les jeunes rencontrent le président du parti
Samedi 22 mars 2014. Ouagadougou. Maison du peuple. Les jeunes du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ont tenu une assemblée générale à l`issue de laquelle ils ont rencontré le président du parti, Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Abdoulaye Mossé, secrétaire chargé de la jeunesse du MPP
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Un meeting des représentants des Organisations de la société civile (OSC) du Centre-Est pour évaluer les actions du gouvernement dans la région du Centre-Est a eu lieu le dimanche 27 mai 2018 à Tenkodogo. C’était sous la présidence de Abdoulaye Mossé, député et secrétaire national chargé des Organisations de la société civile (OSC) du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).

Tenkodogo a accueilli le sixième meeting régional des OSC organisé dans le but d’évaluer les actions du gouvernement et de collecter les doléances des populations à la base. Qualifié de meeting de partage d’information, d’évaluation des réalisations du gouvernement, il a permis aux jeunes, aux femmes de s’exprimer sur les 23 mois de gouvernance du président Roch Marc Christian Kaboré.

Le représentant des jeunes, Ali Ouédraogo et la coordonnatrice régionale des femmes, Zakané/Sangaré Catherine, ont soutenu que les actions réalisées en faveur des jeunes et des femmes sont certes nombreuses et s’observent dans tous les domaines. Mais, ils ont soutenu que certaines promesses ne sont pas encore tenues, ou le sont de façon partielle.

Pour le temps qui reste, ils ont interpellé le gouvernement à trouver des solutions aux préoccupations des couches sociales de leur région non encore satisfaites. Ces préoccupations sont, entre autres, le suivi adéquat de la gratuité des soins des enfants de 0 à 5 ans et des femmes en grossesse, la bonne gouvernance dans les structures sanitaires, la subvention des intrants agricoles et la sensibilisation sur les nouvelles pratiques culturales.

Plus spécifiquement pour les jeunes, il est demandé la mise en place d’une bonne politique de régulation pour l’immigration de la jeunesse et la réinsertion des émigrés de retour au pays. Abdoulaye Mossé, secrétaire national chargé des OSC du MPP qui a attentivement écouté les différents intervenants, a apprécié positivement ce cadre qui, a-t-il dit, permet de recueillir les observations et les préoccupations de la population, pour une réorientation ou une amélioration de l’action gouvernementale.

Et comme il fallait s’y attendre, les faits d’actualité tels le débat sur les fonds communs et les grèves se sont invités aux échanges. Et M. Mossé s’est prononcé en ces termes : « Je loue l’action des syndicalistes qui travaillent pour le bien-être des travailleurs. Mais il faudra reconnaître que quand on travaille pour une population, il y a un moment pour le combat et un moment pour le travail.

Mais depuis l’accession du président Roch Marc Christian Kaboré au pouvoir, nous voyons toutes sortes d’attaques en matière de grèves. Avec les formes de luttes aujourd’hui, comme les sit-in, les fonctionnaires sont absents des bureaux. Nous avons 365 jours dans l’année, soit 52 semaines. Vous avez 104 jours (pour les week-ends : ndlr).

Quand vous enlevez les fêtes et autres et les grèves, aujourd’hui on doit se dire qu’au Burkina Faso, on ne travaille pas assez par rapport aux autres contrées. Le gouvernement doit se prononcer définitivement sur les fonds communs. Je lance un appel à tous ceux qui sont là pour travailler, que nous ne pouvons pas prendre chaque mois pour dresser des grèves dans le but de ralentir l’activité économique du pays et s’étonner que les recettes ne rentrent pas.

Et vouloir du même coup avoir plus d’avantages que les autres fonctionnaires. Ceux que nous devons légitimement soutenir même si nous n’avons pas de moyens, sont ceux qui sont sous le soleil dans l’Oudalan, à Djibo ou à Dori, qui ne savent pas à quel moment ils vont mourir.

Je pense que ceux-ci, il faut les encourager, même si on va prendre toutes nos ressources leur donner pour libérer notre territoire. Il y a des priorités, et il faut que chacun de nous cesse de penser à ses intérêts personnels au détriment de l’intérêt général ».

Mahamadi NONKANE
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