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Maintien de la paix : Depuis 70 ans, trônent les casques bleus

Publié le mardi 29 mai 2018  |  aOuaga.com
Commémoration
© aOuaga.com par Halima K
Commémoration Journée des casques bleus
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« 70 ans de service et de sacrifice ». Sous ce thème, le Burkina Faso, a commémoré le 29 mai 2018 la Journée internationale des casques bleus. Une célébration au cours de laquelle un hommage particulier a été rendu aux soldats burkinabè tombés au front.


9h-9h15. Fin de cérémonie. C’est très sobrement qu’a été commémorée mardi la Journée internationale des casques bleus au Burkina. Fanfares militaires, exécution du Ditanyè, une minute de silence et dépôt de gerbes de fleurs à la mémoire de tous les hommes de tenues tombés pour la paix sur les théâtres des opérations, ont constitué les temps forts de cette cérémonie. Un hommage bien mérité à l’endroit des Forces armées nationales.

Il y a 20 ans de cela, en effet, le Burkina Faso s’est résolument engagé au côté de la communauté internationale à relever l’impérieux défi de la paix, à travers entre autres actions majeures, le déploiement de contingents militaires, d’officiers d’Etat-Major, d’unités de gendarmes, de policiers des nations unies, d’officiers correctionnels pour la sécurité pénitentiaire ainsi que de personnels civils. Preuve, s’il en fallait, plus de 2300 burkinabè, soit 2170 militaires, 59 policiers, 43 GSP et une trentaine de civil du pays des Hommes intègres participent en ce moment à des opérations de soutien de la paix à travers le monde. Cette forte participation classe le Burkina au 7e rang mondial des pays contributeurs de troupes aux opérations de maintien de la paix de l’ONU. « Malgré le contexte national difficile, nous avons deux bataillons au Mali. Ce qui fait environ 1700 hommes. Il y a aussi une unité de la gendarmerie fort d’à peu près 140 personnes. Pour le moment, nous maintenons nos engagements. Nous estimons que la protection du Nord Mali participe également à la sécurisation de notre pays. », a relevé, avec fierté, le chef d’Etat-major général des Armées, Oumarou Sadou. Mais l’exploit s’est réalisé au prix de sacrifices, parfois suprêmes : « Nous avons perdu du personnel. Ce sont des fils de la nation mais, si la paix règne dans la sous-région elle va nécessairement se ressentir dans notre pays ». Et d’ajouter, dans un dilemme : « il faut d’abord assurer la sécurité nationale avant toute chose. Mais on ne peut pas oublié ses engagements. C’est une forme de solidarité. »
D’ailleurs, le thème de cette journée n’est-il pas : « 70 ans de service et de sacrifice » ? C’est donc une occasion d’honorer la mémoire de plus de 3700 casques qui ont perdu la vie en servant sous le drapeau de l’ONU depuis 1948.

Le Burkina Faso, quant à lui, a perdu plus de 25 personnes. Un hommage a été rendu à ces soldats tombés les armes à la main ainsi qu’à bien d’autres, non moins méritants, tombés également dans la recherche de la paix lors des missions à l’intérieur du pays.

Halima K
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