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Lutte contre la corruption au Burkina : Le REN-LAC lance une plateforme numérique de dénonciation

Publié le lundi 28 mai 2018  |  Sidwaya
Journées
© aOuaga.com par Séni Dabo
Journées nationales de refus de la corruption : les activités de la 11e édition lancées
Mercredi 30 novembre 2016. Ouagadougou. Le secrétariat exécutif du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a animé une conférence de presse pour lancer les activités de la 11e édition des Journées nationales du refus de la corruption (JNRC) prévue du 1er au 9 décembre sur le thème "La nécessité du contrôle populaire de la gestion de la chose publique"
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Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) et le Centre d’information, de formation et d’études sur le Budget (CIFOEB) ont lancé, le vendredi 25 mai 2018 à Ouagadougou, une plateforme numérique dédiée à la dénonciation des actes de corruption au Burkina Faso.

Déterminé à combattre les actes de corruption au Burkina Faso, le Réseau national de lutte contre la corruption (REN-LAC) vient de franchir un pas en mettant en place une plateforme numérique en vue d’impliquer davantage les populations dans le combat contre le phénomène. Intitulé «Accroître la participation citoyenne à la lutte contre la corruption et à la recevabilité publique à travers une plateforme d’information anti-corruption», le projet sera mis en œuvre avec la collaboration du Centre d’information, de formation et d’études sur le budget (CIFOEB). Selon le secrétaire exécutif du REN-LAC Claude Wetta, la corruption demeure persistante dans les différentes sphères de l’administration, malgré les actions multiformes et les efforts déployés par les acteurs sur le terrain comme le témoignent les rapports. Cette persistance de la malgouvernance interpelle les acteurs qui se doivent d’inventer tous les jours de nouvelles approches dans la lutte anti-corruption, notamment par les technologies de l’information et de la communication. La plateforme, qui vient d’être lancée répond donc, selon lui, à cette logique. De l’avis des responsables du projet, il sera mis en place des Comités anti-corruption dans les régions du Centre, des Hauts-Bassins, du Nord, du Centre-Ouest, du Sud-Ouest, et de l’Est. Au nombre de 22, ces structures à l’échelle régionale auront pour attributions, entre autres, le suivi des prestations de services publics principalement dans les domaines de l’éducation et de la santé, le suivi des réalisations des infrastructures dans les deux secteurs ainsi que le suivi du budget. Pour parvenir à ces résultats, les personnes désignées pour siéger au sein des différents Comités anti-corruption seront dotées de connaissance à même de leur permettre d’exécuter leurs missions grâce à des formations dispensées dans les semaines à venir, par le REN-LAC et son partenaire, le CIFOEB. Le rôle et la responsabilité des acteurs, la nécessité de la transparence budgétaire, les mécanismes de dénonciation de la corruption et enfin les outils de suivi sont les thèmes qui seront développés au cours des ateliers de formation, foi du Dr Claude Wetta. «Les facilités d’accès des citoyens à l’information publique en matière de lutte contre la corruption à travers la plateforme numérique «Veenem (transparence en langue nationale mooré)» est une action phare de ce projet», a fait observer le Secrétaire exécutif du REN-LAC. En somme, a-t-il dit, le projet se donne pour ambition de lever les contraintes liées à la faiblesse du dispositif organisationnel de la participation citoyenne à la lutte contre la corruption et l’insuffisance des mesures administratives en réponses aux cas de dénonciation et de saisines administratives. Pour le représentant de l’Union européenne, principale bailleur de fonds, Thierry Barbé, le combat contre la corruption fait partie des domaines d’intervention de son institution, d’où son appui à hauteur de 210 millions de F CFA sur un budget total de 220 millions sur trois ans.


Beyon Romain NEBIE
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