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Application de l’accord gouvernement-syndicats de l’éducation : De la diligence, sinon...

Publié le samedi 26 mai 2018  |  Sidwaya
Windyam
© FasoZine par DR
Windyam Zongo,coordinateur de la CNSE (Coordination nationale des syndicats de l’éducation)
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La Coordination nationale des syndicats de l’Education (CNSE) a fait le point de la mise en œuvre du protocole d’accord signé avec le gouvernement, le 27 janvier dernier au cours d’une conférence de presse tenue le vendredi 25 mai 2018 à Ouagadougou.

Quatre mois après sa signature, l’état de mise en œuvre du protocole d’accord entre le gouvernement et la Coordination des syndicats de l’éducation (CNSE) ne satisfait pas la partie syndicale.

Face à la presse, le vendredi 25 mai 2018 à Ouagadougou, les responsables de la coordination ont souligné que si certains points ont été entièrement mis en œuvre à savoir l’octroi de bourses à des élèves de 6e et 2nd, la tenue de la conférence des enseignants…et d’autres partiellement notamment la mise en place d’un comité d’experts qui doit proposer un document technique sur le statut valorisant au plus tard le 31 mai, beaucoup d’engagements n’ont pas été tenus alors que les délais sont dépassés. «La reconstitution de carrière des personnels des ex-garderies populaires, la création des emplois des corps des chefs d’établissements et des laborantins, les conclusions de la réflexion pour une solution structurelle aux problèmes des Centres d’éducation de base non formelle (CEBNF) sont toujours attendus», a dévoilé le coordonnateur de la CNSE, Windyam Zongo. A l’entendre, l’apurement des avancements 2016, des reclassements ainsi que les bonifications consignés n’ont qu’un taux d’exécution de 44,64%.

Aussi, il a relevé que des milliers de travailleurs attendent encore alors que l’échéance impartie est échue. Il a poursuivi en disant que concernant les huit points liés à l’amélioration de l’accès à l’éducation, les 24 engagements pris pour l’amélioration des conditions de travail pour une efficacité du système éducatif et la revalorisation de la fonction enseignante, le gouvernement soutient que les réflexions sont toujours en cours.

En outre, il a soutenu que les 11 enseignantsrelevés de leur fonction par le commandant du Prytanée militaire du Kadiogo (PMPK), Ismaël Diaouari n’ont pas encore réintégré l’institution alors que le gouvernement avait promis de régler le problème. «On peut donc noter que ce qui reste à faire est énorme.

La CNSE attire l’attention du gouvernement sur la situation et l’invite à hâter le pas dans la mise en œuvre du protocole d’accord, gage d’un climat de travail serein dans le milieu de l’éducation», a-t-il souhaité.

Des mots de grèves envisageables à tout moment

Qu’envisage la CNSE en cas de non satisfaction? Compte-t-elle prendre en otage les examens scolaires qui s’approchent? Est-ce-que les enseignants du PMK ne sont pas soumis à un règlement intérieur? Les autorités coutumières et religieuses qui sont intervenus dans la signature du protocole sont-elles informées de la situation? En réponse aux deux premières questions, le secrétaire général de la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l'éducation et de la recherche (F-SYNTER), Souleymane Badiel a rétorqué qu’en fonction du niveau d’exécution du protocole, et des difficultés qui s’amoncellent, la coordination pourra décréter à tout moment des mots d’ordre de grève avec comme «seul leitmotiv, l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et du système éducatif».

S’agissant de la troisième interrogation des journalistes, M. Zongo a soutenu que les enseignants affectés au PMK sont des civiles et ne sauraient être soumis à des règlements militaires. A ce sujet, il a prévenu que si, la note prise par le commandant pour mettre fin à leur travail au PMK n’est pas annulée, la coordination se battra pour qu’aucun autre enseignant civil ne soit affecté dans l’institution.

Enfin, sur la dernière question Windyam Zongo a signifié que ce n’est pas la coordination qui a fait appel aux autorités coutumières et religieuses. «Elles se sont invités dans le dossier. Nous ne disons pas que c’est mauvais, mais notre interlocuteur est le gouvernement. Nous avons un devoir de redevabilité envers nos militants, d’où la tenue de cette conférence de presse», a-t-il déclaré. Toutefois, il a rappelé que le protocole d’accord a été rendu public et que chacun peut suivre son évolution.

Eliane SOME
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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