Les médias en ligne burkinabè continuent de commenter, ce samedi, la décision du Burkina Faso de rompre ses relations diplomatiques avec la Chine Taïwan, sans oublier les débats sur les libertés syndicales et le procès relatif au putsch manqué.
Burkina24.com informe qu’à propos du procès relatif au coup d’Etat manqué de septembre 2015, il y a eu hier vendredi, une nouvelle suspension et que la reprise est prévue pour le 12 juin.
Et le journal en ligne de préciser que «les nouveaux avocats commis le 14 mai 2018 ont sollicité un délai pour mieux connaître le dossier», raison pour laquelle «un délai de deux semaines leur a été octroyé».
A ce sujet, Fasozine.com croit savoir que «l’interrogatoire des accusés débutera le 12 juin», pendant que Lefaso.net fait remarquer qu’aussitôt ouvert, hier vendredi, le procès a été aussitôt fermé.
«Ce vendredi 25 mai 2018, le président de la Chambre de première instance du Tribunal militaire de Ouagadougou a de nouveau renvoyé le procès du putsch de septembre 2015, pour lequel comparaissent 84 accusés, afin de permettre à des avocats commis d’office, de mieux s’imprégner du dossier de leurs clients», rapporte le confrère.
Le même site d’information renseigne qu’une vingtaine d’organisations syndicales ont tenu, le 25 mai 2018, une conférence de presse pour dénoncer la remise en cause des libertés démocratiques et syndicales au Burkina.
Le sujet est évoqué dans les colonnes de Fasozine.com qui mentionne que «19 organisations syndicales invitent le gouvernement au respect des textes».
Evoquant la rupture des relations diplomatiques du Burkina Faso avec la Chine Taïwan, Fasozine.com mentionne que «le Burkina Faso a fait un bon choix». Il s’agit là des propos du point focal de la République de Chine populaire, Karim Demé.
Au même moment Burkina24.com donne l’information selon laquelle «Un groupe d’amitié Burkina Faso-Chine Populaire est né» et est conduit par le député burkinabè Bakyono Bienvenue Ambroise.
Quant à Lefaso.net, il a publié une interview d’un ancien ambassadeur, Jacques Sawadogo qui déclare : «Je pense que nos étudiants (en Chine Taïwan) ne devraient pas avoir de problèmes».