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Procès du putsch manqué: A peine rouverte ce vendredi, l’audience renvoyée au 12 juin

Publié le samedi 26 mai 2018  |  AIB
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© Autre presse par DR
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Le procès relatif au putsch manqué de septembre 2015, rouvert ce vendredi à Ouagadougou, a été renvoyé au 12 juin 2018 par le président du tribunal militaire, à la demande des avocats commis d’office pour mieux s’imprégner du dossier.

A la reprise de l’audience, ce vendredi matin, dans la salle des Banquets de Ouaga 2000 (tenant lieu occasionnellement de salle d’audience du Tribunal militaire de Ouagadougou), le président du Tribunal Seidou Ouédraogo a procédé à l’appel des nouveaux avocats commis d’office pour remplacer leurs collègues qui se sont déportés, à l’issue de l’audience précédente.

Ils sont au nombre de six, ces ‘’nouveaux’’ avocats commis d’office dont Me Mamadou Keita, commis d’office pour défendre le général Gilbert Diendéré, présumé cerveau du putsch manqué.

Tandis que certains avocats comme Me Soré Jacques et Me Timothée Zongo disent qu’ils n’ont pas besoin de délai, d’autres comme Me Mamadou Kéita, Me Régis Bonkoungou et Me Alexandre Sanwidi ont demandé des délais allant de deux à trois semaines pour mieux s’imprégner du dossier.

Par conséquent, le président du tribunal a décidé de renvoyer l’audience à un peu plus de deux semaines, soit le mardi 12 juin prochain.

Le procès, selon le président du Tribunal militaire, devrait reprendre avec l’interrogatoire des accusés.

L’audience de ce vendredi s’est poursuivie avec l’examen de quatre demandes de liberté provisoires formulées par Abdou Compaoré, Zerbo Mohamed, Nion Florent Akooué et Nanema Faïçail.

Dans le verdict tombé vers 14 heures seul le soldat Abdou Compaoré a eu gain de cause en bénéficiant de liberté provisoire.

Entamé le 27 février dernier, le procès du coup d’Etat manqué de mi-septembre 2015 a connu plusieurs reports.

Les inculpés dans le dossier sont au nombre de 84 dont 66 militaires et 18 civils. Les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé sont considérés comme les présumés cerveaux de ce coup d’Etat manqué.

Selon l’arrêt de renvoi, ils sont poursuivis pour, entre autres, «attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre, coups et blessures volontaires, dégradation de biens appartenant à autrui, trahison, incitation à commettre des actes contraires au règlement et à la discipline, violence et voies de fait sur autrui, ou de complicité de ces infractions».

Agence d’information du Burkina
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