Au lendemain de l’assaut de l’unité d’élite de la gendarmerie burkinabè à Rayongo (Est de Ouagadougou) ayant permis de mettre hors d’état de nuire quatre assaillants dont « trois tués et un capturé », les impacts de balle sur la villa jumelée qui abritait les « djihadistes », membres du groupe terroriste Al Mourabitoun, forçait toujours l’admiration des passants et autres curieux qui, toute la journée du mercredi l’ont manifesté par leur présence massive devant le bâtiment.
Fragments de mur par terre, portails et murs trouées, vitres de fenêtre brisées, toits et plafonds fissurés, des battants et clôture littéralement endommagés, opération de vidange de toilette, tel était, entre autres, le visage que présentait la villa jumelée qui a été le théâtre d’un raid, digne d’un film hollywoodien dans la capitale burkinabè entre les éléments du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) et des assaillants dont trois se sont battus jusqu’au péril de leur vie avec des armes de gros calibres, quand nous sommes arrivés sur les lieux du drame. Le bilan de cette opération établi par le ministre de la Sécurité, Clément Sawadogo, fait état d’un gendarme, le Maréchal de logis chef (MDL), François de Salle Ouédraogo, âgé de 28 ans, ayant succombé à ses blessures.... suite de l'article sur Autre presse