Ouagadougou - La communauté musulmane du Burkina Faso a célébré jeudi l’Aïd-El-Fitre (Ramadan) sous le signe d’une paix durable au Burkina Faso, a constaté l’AIB sur place dans la capitale burkinabè.
« Au Burkina Faso, notre grande préoccupation c’est la paix, car sans la paix, rien ne peut être fait. Là où il n’y a de paix, c’est la misère totale et nous ne voulons pas de cette misère au Burkina Faso », a résumé, le secrétaire général (SG) de la communauté musulmane du Burkina, Moussa Semdé, le message de l’Imam Aboubacar Sana qui a dirigé la prière.
Devant les milliers de fidèles réunis à la place de la Nation, la principale place publique de la capitale, l’Imam Sana a prononcé son sermon pour que « Allah » épargne le pays des hommes intègres de toutes formes de violences susceptibles de troubler la quiétude dans la vie quotidienne des Burkinabè.
« Qu’il y ait beaucoup de tolérance dans les cœurs pour que nous ne connaissons pas les affres des guerres que connaissent d’autres pays, des troubles qui font que la vie devient impossible », a ajouté le SG de la communauté musulmane, El Hadj Semdé.
La prière s’est effectué devant des sommités des relions sœurs, des autorités coutumières et politiques qui ont tenu à marquer leur soutien à l’Islam.
« Nous marquons notre solidarité et notre communion avec la communauté musulmane qui durant un mois, a jeûné pour présenter ses intentions au Dieu Tout puissant. Intention de paix, de solidarité et de construction pour un Burkina prospère », s’est exprimé Mgr. Léopold Ouédraogo, évêque auxiliaire de Ouagadougou, représentant l’Archevêque de Ouagadougou, Mgr. Philippe Ouédraogo.
« Nous remercions Dieu que le carême soit terminé dans une bonne ambiance et nous lui demandons de renforcer la solidarité et la paix au Burkina Faso », a laissé entendre le chef suprême des Moossé, le Mogho-Naba Baongho.
Pour le président du parti, Le Faso Autrement, Ablassé Ouédraogo, « ce qu’on peut avoir comme pensée pour notre pays, c’est de prier pour que la paix soit quelque chose d’effectif, car tout ce qui peut être entrepris par l’homme est commandé par une situation de paix. Nous souhaitons à notre pays une bonne saison pluvieuse ».
Le Burkina Faso compte 60% de musulmans, 30% de chrétiens et 10% de personnes attachées à la religion ancestrale. Les différentes communautés vivent en parfaite symbiose.
AS/TAA