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Enquête sur les présumés terroristes de Rayongo : Ils projetaient des attaques courant Juin à Ouaga

Publié le mercredi 23 mai 2018  |  aOuaga.com
Conférence
© Autre presse par DR
Conférence de presse Procureur du Faso
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A la suite du ministre de la Sécurité, le Procureur du Faso, Maïza Sérémé, a animé une conférence de presse le mercredi 23 mai 2018 sur l’opération militaire du mardi à Rayongo. Des informations sur l’arsenal de guerre saisi, la nationalité des présumés terroristes dont 2 Burkinabè et 2 Maliens, leur projet de mener des attaques courant Juin dans la capitale…ont été fournies aux Hommes de média.


Après l’assaut contre la villa de Rayongo, une enquête de flagrance a été immédiatement ouverte. Cette sortie médiatique du Procureur du Faso au lendemain de l’opération a donc consisté à communiquer sur les premiers éléments de l’enquête.
Revenant sur l’acte de délogement, Maïza Sérémé, a indiqué que «les individus qui étaient au nombre de quatre (04) retranchés dans leur maison, ont refusé d’ouvrir leur porte après sommation ; au contraire, ils ont directement ouvert le feu. Il s’en est suivi les échanges de tirs nourris entre les éléments de l’Unité Spéciale d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (USIGN) et les occupants de la cour. Les tirs ont duré jusqu’au petit matin. Le bilan fait état de trois assaillants abattus, un capturé, un décès des suites de blessures du Maréchal des logis-chef Ouédraogo François de Salle de l’USIGN et 6 blessés dont 4 gendarmes et 2 civils »

Selon le Procureur du Faso, les premiers éléments de l’enquête font ressortir que les quatre individus qui occupaient la villa depuis le 10 mai 2018, sont de nationalité burkinabè et malienne. Les burkinabè Ouédraogo Youssouf et Sawadogo Abdoulaye alias Abdallah ont été abattus ; la troisième personne abattue, de nationalité malienne se nommerait Sandra Malick ; la personne interpellée, de nationalité malienne également s’est présentée sous le nom de Cissé Mohamed.
Ils ont loué la maison au mois de mai et ont payé 3 mois de loyer cash. Ils ne se mêlaient pas de la population, vivaient renfermés. « Le malien arrêté ne vivait pas dans la villa avec les 3 autres. Il est venu du Mali, il y’a 3 jours de cela», a relevé l’animatrice de la conférence de presse.

Toujours à l’en croire, des liens existent entre ces individus et les auteurs des attaques du 2 mars contre l’Etat Major des armées et l’ambassade de France. « L’enquête a révélé un lien entre les occupants de la villa et les assaillants des attaques du 2 mars 2018. Ils appartiendraient au même groupe terroriste Al Mourabitoum, un des groupes composant le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) ».
Autres coïncidences, «une des plaques d’immatriculation trouvée dans la villa est celle du vélomoteur utilisé dans l’attaque de l’Etat-major Général des Armées. Une autre plaque saisie dans la même villa renvoi à un véhicule aux caractéristiques identiques à celui de marque Nissan Almeïra qui a explosé au sein de l’Etat-major Général des Armées ».



Quant à l’arsenal de guerre saisi, il s’agit, a t-elle énuméré, de : 2 fusils de type AK47, un fusil mitrailleur PKMS, 2 pistolets automatiques, 1 revolver, 1097 cartouches de 7,62 et 9 mm, 28 chargeurs pour fusil AK47, des pains plastiques, des clous, des cordons détonants, des détonateurs, des grenades, des tenues militaires de l’armée burkinabè et de l’armée française, des appareils et du matériel de communication.


Halima K
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