Attaque terroriste déjouée à Ouagadougou le 22 mai 2018 : bilan des morts et de l’arsenal utilisé par les terroristes

Publié le mercredi 23 mai 2018 | Laborpresse.net

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Le ministre Clément Sawadogo de la sécurité au micro lors d`une conférence de presse

La rumeur se répandait dans la ville de Ouagadougou faisant état de coups de feu entendus dans la nuit du 21 au 22 Mai 2018 dans une périphérie de Ouagadougou.Les gens se demandaient s’il s’agissait d’une tentative de mutinerie ou de déstabilisation du pouvoir.Les éclaircissements ont commencé à apparaître vers 10 h le 22 mai ,faisant cas d’une tentative déjouée d’attaque terroriste.Bilan.

Suite à des renseignements précis,l’Unité Spéciale d’Intervention de la Gendarmerie Nationale(U.S.I.G.N) du Burkina, a mené une opération dans la nuit du 21 au 22 mai 2018 dans le quartier Ragnongo,sis dans l’arrondissement 11 de Ouagadougou ,pour mettre hors d’état de nuire, un groupe de présumés terroristes ,qui avaient élu domicile dans une villa d’une cour collective d’habitation.Pour éviter le risque de dégâts collatéraux chez des habitants innocents de la cour,les éléments de la gendarmerie ont adopté une stratégie de guerre sui généris ,en se hissant sur les toits d’une concession voisine ,pour effectuer des tirs ciblés sur la villa abritant les présumés terroristes.Ces derniers ont opté pour une posture de riposte avec des armes de guerre,prouvant toute leur intention maléfique.Le professionnalisme et la dextérité des gendarmes burkinabè ,leur ont permis d’abattre 3 présumés terroristes et de capturer un 4è dont, l’interrogatoire devrait contribuer à mieux élucider les circonstances de cette situation rocambolesque.Hélas,un gendarme burkinabè ,qui avait huit années de service, a succombé par blessures suite aux échanges de tirs.Quatre(04) autres gendarmes blessés ont été évacués dans des formations sanitaires pour des soins.Il en est de même d’un blessé civil.

L’ Arsenal saisi auprès des assaillants terroristes

-3 fusils AK47

-2 pistolets automatiques

-1 fusil mitrailleur PKMS

–1 obus transformé,1 grenade

- des explosifs,des cordons détonant et des détonateurs

– des tenues militaires burkinabè

- des téléphones portables avec de nombreuses puces

-un cahier comportant des écritures en arabe.

Selon le ministre burkinabè de la sécurité,Clément Sawadogo,ces présumés terroristes avait un lien avec ceux qui avaient perpétré l’attaque du 2 mars 2018 contre l’Ambassade de France et l’Etat major général des armées du Burkina.La suite des investigations devrait permettre d’en savoir davantage.

Jean KY

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