Le représentant du Fonds des Nations-unies pour la population (UNFPA), Mamadou Kanté, a procédé à une remise de matériels roulants, au non de sa structure, à la directrice générale de la Santé, Djénéba Sanon, au profit de l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) et à l’organisation non gouvernementale Marie stoppes international (MSI). C’était le mercredi 7 août 2013, à Ouagadougou.
Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme pays 2011-2015, le fonds des Nations-unies pour la population a remis du matériel roulant d’une valeur d’environ 45 millions de FCFA à 2 organisations œuvrant dans le domaine de la planification familiale. Il s’agit de l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) et à l’Organisation non gouvernementale (ONG) Marie stoppes international (MSI). Ce don est composé de 2 véhicules, de 8 motos et de 2 groupes électrogènes. Selon le chargé de programme planification familiale de l’UNFPA, Norbert Koulibaly, « la planification familiale fait partie du mandat de l’UNFPA et le ministère de la Santé s’est doté d’un plan de relance de la planification familiale ». C’est donc un devoir pour l’UNFPA de soutenir le ministère et les Organisations non gouvernementales (ONG) partenaires afin qu’ils puissent être plus opérationnels sur le terrain, a-t-il poursuivi. Pour lui, avec ces véhicules, ces deux ONG pourront mettre en place « une des stratégies de renforcement de la planification familiale qui est la création d’équipes mobiles, spécialistes de la planification familiale ». Les bénéficiaires se disent heureux d’avoir reçu ce matériel qui va leur permettre « d’être encore plus opérationnelles sur le terrain, surtout en milieux périurbain et rural», aux dires du directeur exécutif de l’ABBEF, Boureihiman Ouédraogo. Selon lui, la collaboration avec l’UNFPA est appréciable parce que le besoin en matériels est immense au niveau de l’association. « Le besoin non satisfait s’évalue à environ 23% et les objectifs du plan de relance de la planification familiale se fixe à 25%, à l’horizon 2015 », a-t-il expliqué. Pour lui, pour atteindre cet objectif, il faut un investissement massif et la contribution de l’UNFPA est un pas que beaucoup d’autres partenaires doivent emprunter pour permettre d’atteindre les objectifs. Par ailleurs, la directrice générale de la Santé a exhorté les bénéficiaires d’en faire bon usage et de l’utiliser pour poursuivre les efforts sur le terrain .