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Le Quotidien N° 836 du 7/8/2013

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Castastrophes en milieu hospitalier : le CHR de Kaya établit un plan de riposte
Publié le vendredi 9 aout 2013   |  Le Quotidien


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© L’Observateur Paalga par DR
Le Centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo : le plan stratégique de développement évitera aux malades de traîner dans les couloirs


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Le Centre hospitalier régional (CHR) de Kaya a mis en place un plan dénommé “ Plan blanc “, contenu dans un manuel de gestion pratique des conséquences des catastrophes naturelles, dont l’afflux massif de patients vers ledit CHR.
Les accidents de circulation, les affrontements graves pendant des conflits sociaux, les éboulements de toute sorte (sites d’orpaillages, lieux d’habitations…), les inondations ou épidémies d’une certaine envergure, voilà autant d’incidents qui peuvent avoir pour conséquences un afflux massif des victimes vers les milieux hospitaliers. La région du Centre-nord n’est pas étrangère à ces différents incidents. Par ailleurs, au cours du mois de mars-avril dernier, des établissements scolaires de Kaya ont connu des épisodes de chutes hystériques de filles qui ont drainé ces dernières, par vagues successives, au Centre hospitalier régional (CHR) de Kaya. Le CHR, à cette période, avait, cahin-caha, fait face à cette crise. C’est donc dans l’optique de gérer désormais efficacement ces incidents qui drainent des victimes, que le CHR de Kaya a mis en place un manuel de gestion, un dispositif de secours en cas de catastrophes, appelé "Plan blanc". Le jeudi 18 juillet dernier, le document a été présenté aux autorités de la région du Centre-nord et aux journalistes de la place. Ce plan est concrètement l’organisation pratique qui met en place le personnel du CHR autour des services d’urgences, en l’occurrence les Urgences médico-chirurgicales, la Pédiatrie et le service de Gynéco-obstétrique, afin de mieux prendre en charge les nombreuses victimes, leurs accompagnants et d’autres usagers qui viendraient à y affluer. Pour venir à bout de ces situations, une coordination, appelée cellule de gestion de crises, avec à sa tête le premier responsable du CHR, a été mise en place afin de gérer la crise si elle se présente. Cette cellule, qui regroupe des chefs de services du CHR, aura pour rôle de déclencher le plan, au regard de la nature de la situation, selon les modalités préétablies. Cette stratégie mise en place a été saluée à sa juste valeur par Pierre Bicaba, secrétaire général de la région du Centre-nord, représentant le gouverneur. Pour lui, la prévention des catastrophes, à travers l’élaboration et la mise en œuvre des dispositifs à même de permettre la prise en charge des nombreuses victimes, est plus qu’une nécessité pour l’ensemble des acteurs de la région.
Cette rencontre de présentation du “Plan blanc“ a été mise à profit pour faire la restitution des résultats de deux études. Il s’agit d’abord de l’étude sur "les aspects épidémiologique, clinique et thérapeutique des morsures de serpents". Une recherche menée par le Dr Nongoba Sawadogo, médecin interniste au CHR de Kaya. La deuxième étude présentée a été l’œuvre de M. Moyenga, attaché de santé en ophtalmologie au CHR de Kaya, qui s’intitule : "Analyse de la prise en charge de la limbo-conjonctivite endémique des tropiques (LCET) à Kaya : déterminant du recours au traitement traditionnel".
Pour Priscille Kaboret, directrice générale du CHR, ce plan a été mis en place afin d’éviter un taux de létalité (ce qui provoque la mort) élevé lors des catastrophes. Pour elle, la mission première d’un hôpital est l’accueil et la prise en charge des malades. Ce plan est donc le dispositif adéquat qui permettra d’éviter que des gens meurent en venant au CHR de Kaya. D’où sa satisfaction totale et entière de voir ce document porté à la connaissance de tous les acteurs .

Par Bouabani Jonathan
TOMPOUDI

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