Le préfet Patrice Kaboré a été assassiné lundi soir à Oursi, dans la province de l'Oudalan dans le nord du Burkina Faso. Il a été inhumé à Ouagadougou ce mercredi et a été décoré à titre posthume de la médaille de chevalier de l’Ordre national. Mais sa famille ne peut pas cacher sa colère en raison des menaces de mort qui pesaient sur lui et qui n'ont pas été prises en compte.
Douleur, colère et incompréhension au niveau de la famille. Selon Désiré Kaboré, frère cadet du défunt, des mesures de sécurité auraient permis d'éviter ce drame, car le domicile de la victime avait essuyé des tirs d'assaillants quelques semaines plutôt.
« C’est vrai qu’en son temps la hiérarchie a été informée. Ça, c’est sûr. Ils auraient dû, quand même, prendre les dispositions pour vraiment le sécuriser, pour éviter que le drame n’ait lieu. Nous, nous ne pouvons pas dire ce qu’il y a exactement. C’est des terroristes, c’est des individus qui attaquent des individuels… Personnellement, nous ne savons pas ».... suite de l'article sur RFI