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Scolarisation de la jeune fille au burkina : le canada offre 22 milliards de f cfa pour accroître les taux de réussite

Publié le mardi 15 mai 2018  |  Le Pays
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© Autre presse par D.R
Les présidents des universités de Ouagadougou et de Ouaga II ont animé une conférence de presse, le 23 juin 2015 à Ouagadougou, sur une tentative de fraude au Bac G2 qui vaut une reprise de l`épreuve de mathématiques générales. Photo : Pr Stanislas Ouaro, président de l`université Ouaga II
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Le Canada a accordé un nouveau financement en faveur de l’éducation de la jeune fille au Burkina. Cet appui, d’un montant de 50 millions de dollars canadiens, soit 22 milliards de F CFA a officiellement été lancé le 14 mai 2018 à Ouagadougou. C’était en présence du ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Pr Stanislas Ouaro.



Le nouveau financement du Canada au Burkina Faso en faveur de l’éducation de base a officiellement été lancé le 14 mai 2018 à Ouagadougou. Ce financement, d’un montant de 50 millions de dollars canadiens, soit 22 milliards de F CFA, contribuera à la mise en œuvre du Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PSSEB), à travers le fonds commun CAST. De manière plus spécifique, ce financement permettra de soutenir la scolarisation de la jeune fille en milieu scolaire. Il couvre la période de 2017 à 2022. Au titre de cette nouvelle programmation en appui au PDSEB, 10 millions de dollars canadiens ont déjà été déboursés au fonds commun CAST entre 2017 et 2018. Il permettra plus d’appuyer la scolarisation de la jeune fille. Toute chose qui permettra de réduire les disparités dans les apprentissages entre les filles et les garçons. Un soutien que le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Pr Stanislas Ouaro a salué à sa juste valeur puisqu’il vient appuyer les efforts que le gouvernement déploie sur le terrain pour rendre l’éducation accessible, efficace et de qualité pour les enfants du Burkina. A l’en croire, si le Burkina a atteint la parité entre les garçons et les filles au niveau du primaire, ce n’est pas le cas au niveau secondaire. De ce point de vue, des actions sont menées au niveau du gouvernement et les efforts du Canada et les autres partenaires contribueront à améliorer ce taux. Quant à l’ambassadeur du Canada au Burkina, Edmond D. Wega, il salué la détermination du gouvernement burkinabè à combattre les inégalités entre les garçons et les filles dans le domaine de l’éducation. « La canada entretient avec le Burkina Faso une relation d’amitié et de coopération importante qui dure depuis 1962. Nous saluons le leadership du gouvernement du Burkina Faso qui a très rapidement mis la question de l’autonomisation des femmes et l’égalité des genres sur un piédestal pour l’enseignement et de ce fait, il existe une cohérence absolue entre cette priorité pour le Burkina Faso et pour le Canada qui a énoncé sa nouvelle politique de l’aide internationale qui se veut féministe. Il était naturel que le gouvernement du Canada qui appuie le secteur de l’éducation au Burkina Faso depuis 2001 accompagne le gouvernement dans ses objectifs qui sont importants pour le pays. L’appui du Canda est en synergie avec les réalités du Burkina Faso », a indiqué le diplomate canadien. Avant le lancement officiel du financement, le rapport final de l’analyse sexospécifique des écarts dans les apprentissages dans l’enseignement de base au Burkina Faso a été présenté aux hommes et femmes de médias par Rasmata Ouédraogo. De ce rapport, l’on retient que les filles bénéficient moins de conditions favorables aux études que les garçons. Ce qui entraîne une disparité de taux de réussite entre les deux sexes.



Issa SIGUIRE
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