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Après 10 ans d’existence : l’IAM veut prendre un nouveau départ à travers un fonds pour l’entrepreunariat de ses étudiants

Publié le lundi 14 mai 2018  |  FasoZine
Moussa
© FasoZine par DR
Moussa Ahmed Diallo, Président du conseil d’administration (PCA) de l’Institut africain de management/Ouaga (IAM/Ouaga)
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La problématique de l’emploi reste collée aux offres de formation qui malheureusement, sont parfois en inadéquation avec les besoins du marché de l’emploi. Certes des actions sont entreprises pour insérer les jeunes sur le marché du travail, lesquelles actions sont gérées dans une approche globale, axée sur la fourniture de services multiples. C’est pourquoi pour magnifier ses 10 années d’existence, l’Institut africain de management (IAM) Ouaga a organisé un colloque international sur le thème : «Emploi, autonomisation des jeunes et filières professionnelles». Ledit colloque qui a eu lieu le 11 mai 2018, a été suivi de la journée de l’intégration africaine et de la signature d’un protocole d’accord pour la mise en place d’un fonds pour l’entrepreunariat de ses étudiants ce 12 mai.

Depuis sa création, IAM a fait de la question de l’emploi une priorité. C’est pourquoi son catalogue de curriculum de formation très varié dénote son ambition de se hisser au peloton des meilleurs instituts de formation en adéquation avec le processus de développement en cours au Burkina. D’où le choix de l’«Emploi, l’autonomisation des jeunes et filières professionnelles» comme thème à l’occasion de la célébration des 10 ans d’existence de l’institut. Le choix porté par IAM sur la professionnalisation des filières a pour but donc, de susciter une auto-prise en charge des apprenants. Ce choix est en croire les responsables de l’institut, en étroite ligne avec l’action du gouvernement qui a lancé un vaste programme d’autonomisation d’un coût de plus cinq milliards de francs CFA.
Ce colloque ce veut donc un cadre de réflexion et à cet effet, des panels ont été organisés portant sur la problématique de l’emploi, l’autonomisation des jeunes, et l’adaptation des filières aux besoins et aux réalités du marché de l’emploi pour le Burkina de demain. Il a réuni plusieurs participants multisectoriels dans le but de traiter à fond, ces différentes problématiques.

Un fonds pour l’entrepreunariat des étudiants

«Depuis sa création, IAM a toujours travaillé à former les meilleurs employés pour le marché de travail en Afrique. 10 ans après, nous voulons passer à la vitesse supérieure en ajoutant une autre corde à notre arc. Celle de former de plus en plus d’employeurs», tels sont les propos de Ahmed Diallo, président du conseil d’administration d’IAM/Ouaga. L’autonomisation des jeunes étant au cœur même de sa dynamique d’enseignement, les premiers responsables de l’institut ont mis en place un fonds pour l’entrepreunariat d’un montant de 100.000.000 FCFA. La signature du protocole est intervenue le 12 mai lors de la célébration de la journée de l’intégration africaine d’IAM. A travers ce fonds, IAM compte donner la chance à ses étudiants d’être des entrepreneurs à succès. «Nous voulons que parmi les Iamoises et Iamois, émergent des Mahamadi Savadogo dit Kadafi, poussent des Idrissa Nassa de Coris bank, grandissent des Mahamoudou Bonkoungou de Ebomaf, évoluent des Inoussa Kanazoé de Kanis, croissent des Aliko Dangoté de Dangoté group, se développent des Steve Job de Apple», foi du PCA Ahmed Diallo.

Pour Omar Yugo, vice-président de la Chambre de commerce du Burkina, «avec la vocation de former des talents à fort potentiel, capables d’appréhender dans un environnement multiculturel les grands enjeux sociaux, politiques et économiques de demain, IAM est une institution qui compte dans au Burkina et dans la sous-région.» A propos, le mot du Premier ministre lu par son représentant, Rémi Fulgance Dandjinou, ministre de la Communication est invocateur : «Aucun développement durable n’est concevable sans une politique volontarisme en matière d’emploi des jeunes. Nous nourrissons le vœu de ne plus voir de jeunes diplômés sortant des écoles rejoindre chaque année, la longue liste des sans-emploi. C’est pourquoi, je dis merci à Ahmed Diallo et à son équipe pour la vision du développement qu’ils ont. C’est à ce prix que nous gagnerons le pari du développement.»

l’IAM ou l’Afrique en miniature !

7è du genre, la Journée de l’intégration africaine résume parfaitement toute la dynamique de la communauté iamoise. En effet, IAM/Ouaga compte 19 nationalités à ce jour. Et c’est ce brassage culturel qui fait de l’IAM, une véritable Afrique en miniature, qui a été célébré encore une fois par les Iamoises et Iamois ce 12 mai toujours dans le cadre de la célébration de la décennie d’existence de l’institut. Ponctuée par un défilé des communautés, une exposition des cultures des différents pays, le concours d’art culinaire et des prestations d’artistes, cette journée est avant tout, selon Alioun Benga directeur général d’IAM/Ouaga, l’occasion de magnifier le vivre-ensemble. «L’objectif de l’IAM est de contribuer à la création d’une nouvelle communauté de compétences», confie Alioun Benga. Lui pour qui, «demain se prépare aujourd’hui», conseille à ses étudiants de perpétuer cet esprit d’échanges interculturels en faisant la promotion du dialogue et de la fraternité leur crédo. Pour sa part, Idrissa Nassa, PDG de Coris Holding et parrain de cette célébration, a indiqué que cette journée fait voyager sans prendre un quelconque vol. «C’est la preuve de l’hospitalité légendaire de notre très chère patrie, le pays des Hommes intègres», a affirmé le parrain.
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