Intégration commerciale du Burkina Faso : la mise à jour de l’étude diagnostique lancée #aOuaga

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Intégration commerciale du Burkina Faso : la mise à jour de l’étude diagnostique lancée

Publié le mercredi 7 aout 2013 | Sidwaya

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M Bernard Zougouri,le Secrétaire général (SG) du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat

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Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a organisé, le mercredi 31 juillet 2013 à Ouagadougou, un atelier national de lancement de la révision de l’Etude diagnostique sur l’intégration commerciale (EDIC).

L’Etude diagnostique sur l’intégration commerciale (EDIC) a été préparée dans le cadre intégré d’une assistance technique en matière de commerce destinée aux pays les moins avancés, en réponse à la demande du gouvernement du Burkina Faso. Cinq ans après sa réalisation, les acteurs se sont réunis à Ouagadougou pour lancer une mise à jour en tenant compte des changements survenus dans l’environnement économique, institutionnel et sociopolitique. Selon le Secrétaire général (SG) du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Bernard Zougouri, le présent atelier vise un double objectif. Il s’agit de présenter l’approche méthodologique à utiliser et de recueillir les observations des acteurs afin que le contenu de l’EDIC mis à jour reflète les priorités du pays en matière de développement du commerce et de promotion des exportations. Sans être exhaustif, a-t-il précisé, l’EDIC révisée devra, entre autres, traiter des services notamment, le tourisme, les télécommunications et les services financiers pour les Petites et moyennes entreprises surtout féminines, de l’agro-industrie, des zones industrielles, de l’accès aux marchés et de l’impact des négociations commerciales du pays. Pour M. Zougouri, l’étude a permis de définir les priorités nationales en matière de développement du commerce et fait des recommandations visant à mieux intégrer le Burkina dans le commerce mondial. « La mise en œuvre de ces recommandations a permis la formulation de la Stratégie nationale de promotion des exportations, suivie de la restitution de l’Office national du commerce extérieur (ONAC) en Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-Burkina), la création d’un Conseil présidentiel pour l’investissement et la mise en place de l’Unité nationale de mise en œuvre du Cadre intégré renforcé (CIR) », a-t-il relevé. De son avis, un autre acquis à mettre à l’actif de l’élaboration de l’EDIC est la formulation et la mise en œuvre de plusieurs projets visant à renforcer les capacités productives et commerciales des filières identifiées comme porteuses dans la matrice d’actions de l’étude. M. Zougouri a par ailleurs traduit la reconnaissance du gouvernement burkinabè aux instances du CIR ainsi qu’à la Banque mondiale pour avoir accepté d’apporter l’appui technique et financier nécessaires à la réalisation de l’EDIC. Il a également exhorté tous les acteurs à accompagner le processus de mise à jour dont l’achèvement est prévu pour avril 2014. Le Burkina Faso, en rappel, a été admis au programme du Cadre intégré renforcé en 2005. La première action du programme a été la réalisation de l’EDIC qui a été élaborée en 2007 et adoptée en conseil des ministres en juin 2008.

Kowoma Marc DOH

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