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Equipement des structures sanitaires publiques : La touche de Sysmex avec ses appareils d’hématologie

Publié le vendredi 11 mai 2018  |  Sidwaya
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La société Sysmex Partec- Burkina Faso a lancé, le mardi 8 mai 2018 à Ouagadougou, ses activités au titre de l’année fiscale (Kick-off meeting 2018). A cette occasion, il a fait le point du protocole d’accord que Sysmex- Europe a signé avec le ministère de la Santé en vue de doter l’ensemble des structures publiques de santé en automates d’hématologie (test de sang) et de fournir les intrants pour la réalisation de 1,2 million de tests par an pendant trois ans.

Par le truchement de sa représentation burkinabè qui a ouvert ses portes, il y a trois ans, la société japonaise d’équipements médicaux, Sysmex a signé, le 23 juin 2017, un protocole d’accord avec le ministère de la Santé. Lors de son Kick-off meeting 2018, le jeudi 8 mai 2018 à Ouagadougou, il a fait le point de la mise en œuvre dudit protocole. Selon le responsable de Sysmex- Burkina Faso, le Pr Yves Traoré, le projet vise à fournir 112 automates d’hématologie dont 9 pour les Centres hospitaliers universitaires (CHU) et centres de recherche, 10 pour les Centres hospitaliers régionaux (CHR), 58 pour les Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) et 35 pour les Centres médicaux (CM). Il concerne également la fourniture de 112 onduleurs, 112 agitateurs rotatifs et 77 imprimantes, plus des cartouches avec à la clé, la livraison sur site et la formation des utilisateurs et prescripteurs. Il a également noté que la maintenance des équipements est assurée par Sysmex pendant les trois ans de la durée du projet et l’entreprise octroie des bourses de 10 millions de F CFA chaque année afin de soutenir des études autour du projet. «L’ensemble de cette offre de service à ramener le coût du test à 1 925 F CFA contre plus de 4 000 F CFA dans les structures publiques du pays. Le ministère s’est engagé à payer 1,2 million de tests. Ce qui fait un total de 2,3 milliards de F CFA», a relevé Yves Traoré. A l’entendre, la première livraison a été faite, le 18 janvier 2018 et la première installation, 48 h après. A la date du 31 mars dernier, a-t-il poursuivi, 32 appareils (XP 300) ont été installés sur 35 dans les CM, contre 56/58 (XNL 350) dans les CMA, 10/10 (XNL 550) dans les CHR et 9/9 (XN 1000) pour les CHU. «Sur l’ensemble des 112 équipements prévus, nous avons livrés 107 et formé 501 personnes à leur utilisation. Nous avons également fourni les réactifs pour 6 mois et leur distribution est en cours et nous sommes au 2e contrôle», a-t-il soutenu.
Quant aux chantiers du reste de l’année, le responsable de Sysmex- Burkina a, entre autres, cité la documentation des indicateurs d’activités et de performances, la poursuite de la formation, la mise en œuvre d’une étude sur les normes hématologiques et le contrôle qualité et des études sur l’impact économique du projet.

Transfert «réussi» de technologie

Le vice-président- Afrique de Sysmex, Torsten Reinecke, a exprimé sa fierté de «la mise en œuvre réussie» de ce projet parce que de toute son expérience, a-t-il dit, il est le meilleur au regard de la confiance mutuelle qui existe entre les deux parties. Conseillère technique du ministre de la Santé, le Dr Liliane Gounabou, a précisé que le projet est à sa phase de démarrage et que les équipements qui ont des difficultés répétitives sont systématiquement remplacés par Sysmex.
«Le protocole dure 3 ans et à la fin de chaque année, nous allons faire un bilan et redresser le tir si nécessaire», a-t-elle signifié. Pour sa part, l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Tamotsu Ikezaki, a salué le dynamisme et l’expertise de l’équipe de Sysmex- Burkina. «Le monde médical burkinabè connaît parfaitement la qualité des équipements de Sysmex, reconnue par sa technologie de pointe», a-t-il ajouté. Pour le diplomate nippon, les deux pays vivent, à travers ce protocole, l’exemple d’un transfert de technologies réussi parce que le projet prévoit la formation de personnels pour la maintenance et l’utilisation des équipements. Et de poursuivre que tout cela est la preuve que les relations de coopération entre les deux pays peuvent se renforcer en se diversifiant.
Déjà, il a précisé que son pays a réalisé de nombreux projets de plus de 250 milliards de F CFA dans les domaines des infrastructures, de l’éducation, de la santé, etc.

Jean-Marie TOE
Adama SOW
(stagiaire)
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