Rosine Sori-Coulibaly, ministre burkinabè de l'Économie, des Finances et du Développement, revient pour Jeune Afrique sur les principaux dossiers dont elle a la charge. Avec un objectif affiché : maintenir le taux de croissance.
Jeune Afrique : Malgré ses difficultés, le pays affiche de bonnes performances macroéconomiques. Comment l’expliquez-vous ?
Rosine Sori-Coulibaly : La bonne tenue des cours du coton et de l’or – nos principaux produits d’exportation – nous a permis de sécuriser notre économie. Le secteur industriel reste timide, mais nous comptons organiser en juin une conférence pour mobiliser les investissements en faveur de la transformation de nos produits agricoles.
Il s’agit de créer des chaînes de valeur et de transformer, à terme, 50 % de notre production. Plus de 80 % de la population active vit toujours du secteur rural, il est donc aussi vital de le rendre moins dépendant des aléas climatiques. Avec ses récentes performances, notre économie a prouvé sa résilience.
Quelles sont vos prévisions de croissance pour 2018 ?