Ouagadougou (Burkina Faso) - Les quotidiens burkinabè de ce mercredi font largement échos de certains faits de société et du point de presse organisée, la veille, par le Chef de file de l’opposition politique (CFOP).
Le journal privé Le Pays reprend à sa Une la déclaration du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, qui estime que la décision du gouvernement de délocaliser la tenue des conseils de ministres n’est rien d’autre qu’«une campagne électorale avant l’heure».
Dans la même veine, Aujourd’hui au Faso arbore cette manchette : «Conseils des ministres tournant dans les régions: Le CFOP y voit une campagne du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr) au frais de contribuable».
Ce journal privé renseigne que pour pallier un véritable besoin de communication, le CFOP a décidé d’instituer un point de presse chaque mardi matin.
Et de préciser que «lors de la rencontre de ce mardi 8 mai, le regroupement est revenu sur certaines de ses activités passées et a annoncé celles futures, avant de se prononcer sur l’actualité du moment».
Parlant de ce point de presse, Le Quotidien mentionne à sa Une ces propos de Zéphirin Diabré : «L’économie n’avance pas, nous sommes dans un trou depuis 2014».
De son côté, le quotidien national Sidwaya consacre son commentaire ‘’Mercure’’ à cette sortie du CFOP, faisant remarquer que «l’opposition politique se repositionne».
Le même journal affiche en manchette : «Sécurité routière : En guerre contre les +gendarmes couchés+ sauvages».
Selon ce confrère, le ministère en charge des Transports et l’Office national de la sécurité routière (ONASER) ont lancé, hier mardi à Loumbila dans le Plateau central, la campagne nationale de destruction des ralentisseurs anarchiques, dénommés ‘’gendarmes couchés’’.
Quant à Aujourd’hui au Faso, il évoque la marche, hier à Ouagadougou, des agents de santé du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO), à l’initiative de la sous-section du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA).
«L’objectif, selon les initiateurs de la manifestation, est d’exiger du gouvernement de meilleures conditions de travail afin de mieux servir les patients de l’hôpital», rapporte Aujourd’hui au Faso.