Trois milliards FCFA de la Banque mondiale pour des cotonculteurs burkinabè

Publié le mercredi 9 mai 2018 | Agence de Presse Africaine

© Autre presse par D.R
Un champ de coton

Ouagadougou (Burkina Faso) – Le gouvernement du Burkina Faso et la Banque mondiale ont signé un accord de subvention pour un financement de 5,85 millions de dollars (environ 3 milliards de FCFA) au profit des producteurs de coton burkinabè, a-t-on appris de source proche de l’institution bancaire.

Selon cette source, ce financement s’inscrit dans le cadre du projet d’accès à l’irrigation pour la culture du coton au Burkina Faso, au titre du projet d’appui à l’initiative pour l’irrigation au Sahel.

Selon un communiqué du Global partnership on output based aid (GPOBA, en français, Partenariat mondial pour l'aide basée sur les résultats) reçu mercredi à APA, «environ 1 000 petits producteurs de coton sont ciblés pour recevoir un soutien financier pour des investissements dans la gestion des terres et de l'eau et sur les nouveaux systèmes d'irrigation».

Le document rappelle que dans le cadre de l'Initiative d'irrigation du Sahel (financée par la Banque mondiale), le gouvernement Burkinabé a signé, le 21 février 2018, un accord de subvention avec la Banque mondiale (BM) pour un financement de 5,85 millions de dollars provenant du GPOBA.

L'objectif visé est de soutenir les petits producteurs de coton dans la chaîne d'approvisionnement de la Société burkinabé des fibres textiles (SOFITEX) pour améliorer la productivité au champ et mieux faire face aux précipitations extrêmes liées au changement climatique.

La Société financière internationale (SFI) soutient le projet en fournissant une assistance technique et une formation à la SOFITEX pour l'amélioration des techniques agricoles et l'adoption de technologies, en plus du cofinancement d’un fonds de roulement pour l'entreprise.

La mise en œuvre du projet devrait débuter en avril 2018, avec un cofinancement par le GPOBA de 50 à 80% des investissements à utiliser selon une approche «basée sur les résultats», qui remboursera les agriculteurs après la vérification indépendante que ceux-ci ont rempli les conditions de décaissement des subventions.

Une partie de ce financement aidera les agriculteurs à accéder au financement des institutions financières nationales pour préfinancer les coûts d'investissement des sous-projets et supportera une facilité dédiée à la gestion partielle des risques associés aux premiers entrants.

Après l’or, le coton constitue, en termes de revenus, le deuxième produit d'exportation le plus important du Burkina Faso.

ALK/cat

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