En marge du 9e atelier régional des centres d’excellence en Afrique de l’Ouest et du Centre qui se tient du 7 au 9 mai 2018 à Ouagadougou, il s’est ouvert, le lundi 7 mai 2018, la 1ère foire de l’enseignement supérieur de l’Afrique. Organisée par l’Association des universités africaines (AUA) en collaboration avec la Banque mondiale, cette foire vise à montrer les progrès de l’enseignement supérieur en Afrique.
Chaque année, 22 Centres d’excellence en Afrique(CEA) tiennent une réunion pour faire le point de leur effort. Et à cette 9e rencontre, l’une des innovations est la tenue de la 1re foire de l’enseignement supérieur. Ce lundi 7 mai 2018 au sein de l’Institut d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2IE), le secrétaire général de l’Association des universités africaines(AUA), Etienne Ehilé et le représentant-résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, Cheick Kanté, ont ouvert la foire, dénommée « salon de l’étudiant ». Au cours dudit salon, à travers des stands d’exposition, les étudiants vont montrer leur savoir-faire dans les domaines de la recherche et des innovations. Selon le Directeur général de 2IE, Mady Koanda, c’est un cadre qui permet aux étudiants du pays où l’événement se tient, d’avoir des informations sur les activités des centres d’excellence. « Ce cadre de partage va montrer à la face du monde que nos centres de recherche, de formation et d’enseignement supérieur, sont également au même niveau que ceux des autres continents », a-t-il souligné. Pour le secrétaire général de l’AUA, ce tout 1er salon est organisé pour montrer les progrès de l’enseignement supérieur en Afrique et prouver que les jeunes africains peuvent accéder à une formation avancée dans les universités africaines et être compétitifs sur le plan international. « Grâce aux centres d’excellence, nous transformons le continent en améliorant l’éducation, les services de santé, l’accès de la population à l’eau potable et à l’assainissement et nous augmentons la productivité dans l’agriculture, partant l’espérance de vie des populations », a-t-il ajouté. Aussi, il a soutenu que le salon est une aubaine pour renforcer les liens entre les universités. Et M. Kanté de renchérir que la foire célèbre également l’innovation, la recherche et la jeunesse sur laquelle l’Afrique compte pour se construire. Ainsi, le secrétaire général de l’AUA a invité tous les participants à visiter les stands pour avoir suffisamment d’information sur les programmes et les opportunités disponibles dans chaque centre d’excellence. Le DG de 2IE, a, par ailleurs, saisi cette occasion pour lancer officiellement les activités marquant la célébration des 50 ans de vie de l’institut. Cette commémoration est placée sous le signe du bilan des activités d’un demi-siècle et les perspectives pour le futur. Notons que les Centres d’excellence africains (CEA) constituent un programme financé par la Banque mondiale.
Avec un investissement de 165 000 000 de dollars soit 82 500 000 000 FCFA, les CEA visent à soutenir l’émergence de pôles d’excellence régionaux dans l’enseignement supérieur et la recherche appliquée. Le programme concerne 22 centres répartis dans 9 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Il s’agit du Burkina Faso, du Bénin, du Cameroun, de la Côte-D’ivoire, de la Gambie, du Ghana, du Nigeria, du Sénégal et du Togo. Ils couvrent, entre autres, les secteurs de l’énergie, de l’environnement, des statistiques, des techniques de l’information et de la communication, des mathématiques et de la santé.