Le Conseil municipal de la commune de Ouagadougou a organisé, le mercredi 02 mai 2018, une formation sur la taxe des propriétés bâties et non-bâties au profit des élus locaux.
Le souhait du conseil municipal est la levée de la suspension des lotissements dans la commune de Ouagadougou. Et il se prépare à cette éventualité. C’est pourquoi le mercredi 02 mai 2018, il a organisé une formation au profit des conseillers sur la taxe des propriétés bâties et non-bâties et la maîtrise de la gestion du foncier dans les zones non loties. « Avec les conseillers, nous avons discuté des problématiques liées à la taxe foncière sur les propriétés bâties et non bâties, sur les procédures d’acquisition et de mutation des terres rurales », a expliqué la formatrice Martine Kouda. En effet, la taxe sur les propriétés a été mise en place en 2016 mais les exonérations avaient été déclinées. « Désormais, les contribuables, ayant une résidence secondaire doivent payer cette taxe », a-t-elle souligné. Cette formation, selon le représentant du maire de la commune de Ouagadougou, Moussa Belem, est d’armer les élus locaux de connaissances en matière de gestion de propriétés foncières pour un meilleur suivi des transactions et l’optimisation des recettes municipales dans ces domaines. Aussi « ils ont pu échanger sur le cadre juridique et réglementaire du foncier, les transactions et les mutations », a-t-il souligné. Ainsi, les goulots d’étranglements en matière de fiscalité foncière ont eu des réponses, a laissé entendre la formatrice. Pour le maire de l’arrondissement n° 6 de Ouagadougou, Jean Nacoulma, un participant, cette formation a renforcé ses capacités sur les taxes foncières.
« Après la levée de la suspension des lotissements, les conseillers seront suffisamment outillés pour affronter ce nouveau défi. Pour ce qui concerne la taxe sur les propriétés bâties et non- bâties, nous savons que l’application de toute nouvelle taxe cause parfois des problèmes, mais nous allons expliquer le bien- fondé aux populations et nous espérons qu’elle sera acceptée », a-t-il soutenu.