Procédure d’adoption de la nouvelle constitution du Burkina :l’opposition politique préconise le référendum

Publié le mercredi 9 mai 2018 | laborpresse.net

© aOuaga.com par Séni Dabo
Corruption au Burkina : l`opposition dénonce une gangrène
Vendredi 30 juin 2017. Ouagadougou. Le chef de file de l`opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, a animé une conférence de presse sur la situation de la corruption au Burkina

Dans l’attente des conclusions finales ,les pourparlers se poursuivent entre la majorité présidentielle et l’opposition sur le mode d’adoption de la future constitution de la 5è république du Burkina Faso.Mais ,le consensus n’est pas encore évident.En effet,suite à une réunion tenue le 2 mai 2018 au siège du Chef de File de l’Opposition Politique(CFOP) à Ouagadougou,l’opposition a exprimé son choix motivé pour le référendum en lieu et place de la voie parlementaire.Ainsi, s’agissant de la procédure d’adoption de la nouvelle constitution, l’Opposition politique estime que, conformément à l’avis des éminents juristes et aux recommandations du Conseil constitutionnel, elle doit se faire par référendum. Les difficultés économiques que traverse le Burkina,précise le CFOP, auraient pu être un motif pour faire adopter cette nouvelle constitution par la voie parlementaire. Il ajoute qu’il se trouve que du strict point de vue juridique, c’est la voie référendaire qui s’impose. Aussi,l’opposition insiste sur le fait que la démocratie requiert le respect strict de la règle de droit. L’Opposition invite par conséquent, le gouvernement à s’y conformer.Or,il ressort essentiellement que la majorité présidentielle ,justifie la pertinence de l’option parlementaire ,compte tenu des difficultés économiques.D’où viendra donc le consensus ?

Bérenger Traoré

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