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Liberté de presse au Burkina : le travail des journalistes reconnu

Publié le vendredi 4 mai 2018  |  AIB
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© Autre presse par DR
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Ouagadougou - Le président du comité de pilotage du Centre national de presse/ Norbert Zongo (CNP/NZ), Boureima Ouédraogo, a félicité jeudi, le travail abattu des hommes et femmes des médias burkinabè pour la préservation de la liberté d’expression et de la presse malgré leurs difficultés de travail.

«C’est le lieu pour le CNP/NZ de saluer l’ensemble des efforts abattus par la presse burkinabè, en matière de la préservation de la liberté d’expression», affirmé le président du comité de pilotage du CNP/NZ, Boureima Ouédraogo.

M. Ouédraogo s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion de la Journée mondiale de la presse.

Il a signalé que selon le rapport de l’Organisation non gouvernementale (ONG) Reporter sans frontière (2017, le Burkina se place au 41e rang mondial sur les 180 pays, en matière de la liberté de la presse.

Pour lui, le pays devance de grandes nations de démocratie, comme les Etats Unis, l’Angleterre et la Grande Bretagne et se positionne au premier rang francophone et au cinquième rang africain.

Boureima Ouédraogo a souligné, que des medias constituent dans certains contextes, des cibles privilégiées des attaques terroristes, en témoignent les attentats du 30 avril dernier à Kaboul en Afghanistan.

«En Afrique, la commémoration de la 25e journée mondiale de la presse est marquée par des espoirs des jours nouveaux dans plusieurs pays avec la fin des régimes liberticides comme en Zimbabwe, en Gambie, en Angola et autres», a-t-il soutenu.

A l’entendre, il est toujours difficile de créer des conditions politiques et institutionnelles à l’ancrage de la démocratie dans certains pays africains, tel est le cas du Congo, du Cameroun, de l’Erythrée, etc.

«Chaque 3 mai, la communauté internationale sous l’égide de l’organisation des Nations Unies pour l’enfance, la science et la culture (UNESCO) marque une halte pour apprécier et évaluer la liberté de la presse dans le monde, les conditions de travail dans les medias et les avancées dans les dispositions législatives», a- t-il précisé.

De son point de vue, cette commémoration intervient également dans un contexte de menace terroriste et surtout d’une crise de la démocratie et de l’Etat de droit dans plusieurs régions du monde.

L’évènement est placé au niveau mondial autour du thème : «Medias, justice et Etat de droit : les contrepoids du pouvoir ». Alors qu’au niveau national la journée se tient autour du thème : «le CNP/NZ, 20 ans au service de la liberté d’expression et de presse».

Entre autres activités, il est prévu, le lancement du prix de la meilleure journaliste 2018, la présentation du rapport sur l’état de la liberté de la presse 2017.

Un tournoi de football et une opération de don de sang des femmes et hommes des medias vont aussi meubler les soixante-douze des travaux.

Le ministre en charge de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, a indiqué que, le Burkina Faso reste un bon élève en matière de la préservation de la liberté de presse, au regard de son classement mondial et africain.

Il a fait observer que la presse burkinabè se porte bien et l’Etat s’engage à renforcer les conditions de travail des journalistes pour que le pays demeure toujours une référence sous régionale et internationale.

«Cette manifestation vise à offrir aux acteurs de la justice et aux journalistes, un espace de dialogue et d’échanges pour la bonne marche de notre démocratie», a- t-il conclu.


no/ak
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