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Presse, terrorisme et politique au menu des journaux burkinabè

Publié le jeudi 3 mai 2018  |  Agence de Presse Africaine
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© Autre presse par DR
Presse, terrorisme et politique au menu des journaux burkinabè
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Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent largement l’actualité nationale relative à la politique et aux attaques terroristes, sans oublier la Journée mondiale de liberté de presse commémorée aujourd’hui.

A l’occasion de la journée mondiale de la presse, le quotidien national Sidwaya donne la parole au président de l’Observatoire burkinabè des médias (OBM), Ahmed Koné.

Celui-ci affirme à la Une de Sidwaya: «le sensationnel et l’argent tendent à fragiliser nos acquis».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «Journée mondiale de liberté de presse : Si seulement l’exemple ghanéen pouvait faire tache…d’encre».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, fait allusion au classement de Reporter sans frontière (RSF) dans lequel le Burkina Faso occupe le 1er rang dans la zone francophone et le 41e rang mondial, en matière de presse.

Ainsi, le journal s’exclame : «Liberté de presse : Et de deux pour le Burkina dans la cour francophone !», rappelant que ce classement du pays est similaire à celui de l’année dernière.

«Mieux, le Burkina devance même les Etats unis d’Amérique», se réjouit le commentateur de Aujourd’hui au Faso, avant d’ajouter que «ce n’est point le fruit d’un hasard, mais une place amplement méritée».

Le même journal, dans sa rubrique ‘’News du jour’’ renseigne qu’au Mali, «au moins 17 civils (ont été) tués par des djihadistes présumés à la frontière nigérienne».

De son côté, le journal Le Quotidien évoque l’attaque terroriste survenu hier mercredi à Guendbila et à Bafina, localités situées dans la province du Sanmatenga, région du Centre-nord du Burkina Faso.

Selon le confrère, une école et le siège des koglwéogo (groupes d’autodéfense) ont été incendiés, un enseignant a été ligoté et plusieurs motos ont été emportées.

Le sujet est abordé dans la rubrique ‘’Révélations’’ de Le Pays sous le titre: «Sanmatenga : des individus incendient un marché et une école».

En politique, Le Pays fait observer qu’à propos du vote de la diaspora en 2020 «des Burkinabè sont inquiets».

Le journal revient ainsi, sur une conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par des membres du Collectif des associations et mouvements de la jeunesse burkinabè en Côte d’Ivoire (CAMJBCI).

A ce propos, L’Observateur Paalga arbore cette manchette : «Vote des Burkinabè de l’étranger en 2020 : la diaspora réclame le droit de glisser son bulletin dans l’urne».

Selon ce journal, le coordonnateur du Cadre d’expression démocratique (CED), Pascal Zaïda, estime que le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré «ne devait pas se présenter à la prochaine élection».

Aujourd’hui au Faso renchérit en reprenant ces propos de M. Zaïda : «le pouvoir du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti présidentiel, Ndlr) est une source de malheur pour le Burkina».


ALK/cat/APA
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