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Commission nationale des frontières : Pour une protection optimale des populations

Publié le jeudi 3 mai 2018  |  Sidwaya
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© Le Pays par DR
Gestion intégrée des frontières : Plus de 30 milliards de F CFA prévus
La GIZ (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit) a tenu avec ses partenaires, un atelier, le mardi 20 février 2018 à Ouagadougou, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’appui à la gestion intégrée des frontières (PAGIF).
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Le Secrétariat permanent de la Commission nationale des frontières (SP-CNF), en partenariat avec le Programme gestion intégrée des espaces frontaliers au Burkina Faso (ProGEF), a organisé, les jeudi 19 et vendredi 20 avril 2018 à Bobo-Dioulasso, un atelier de validation du dispositif de suivi-évaluation du Programme d’appui à la gestion intégrée des frontières (PAGIF).

Le Burkina Faso partage environ 3 615 km de frontières avec six pays de l’Afrique de l’Ouest dont le Mali et le Niger où sévissent la criminalité et le terrorisme. Cela crée de mauvaises conditions de vie des populations. Pour faire face à ce défi, le gouvernement a élaboré une Stratégie nationale de gestion des frontières (SNGF), avec l’appui d’une entreprise allemande dénommée Deutsche Gesellschaft für internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH.
« L’opérationnalisation de la SNGF se fait par le Programme d’appui à la gestion intégrée des frontières (PAGIF), sous la coordination du Secrétariat permanent de la Commission nationale des frontières (SP-CNF) », a précisé sa Secrétaire permanente, Léontine Zagré. C’est ainsi qu’avec l’accompagnement technique et financier du Programme gestion intégrée des espaces frontaliers au Burkina Faso (ProGEF), un projet de la GIZ, selon Mme Zagré, la SP-CNF a mis en place un comité d’élaboration d’un projet de disposition de suivi-évaluation du PAGIF. La rencontre de validation de l’outil suivi-évaluation de la mise en œuvre des référentiels, est intervenue les jeudi 19 et vendredi 20 avril 2018 à Bobo-Dioulasso. Elle a regroupé les cadres du SP-CNF, les secrétaires généraux des régions, les directeurs généraux des études et des statistiques sectorielles des 16 départements ministériels concernés par le Projet, ainsi que leurs partenaires techniques et financiers que sont le ProGEF et la GIZ. C’est le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Atiou, représentant le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale, et de la Décentralisation, qui a présidé la cérémonie. M. Atiou a fait comprendre que cette stratégie traduit la vision de l’Etat burkinabè en matière de gestion des frontières, qui consiste à faire des espaces frontaliers, des zones aménagées et dynamiques où règnent la paix, la sécurité et la prospérité d’ici à 2025. Pour ce faire, a-t-il laissé entendre, le gouvernement à travers ces référentiels, ambitionne de donner un autre visage aux frontières qui, selon lui, constituent les vitrines de notre pays. L’étude va concerner dix régions frontalières, 24 provinces et 78 communes ou départements frontaliers, selon Léontine Zagré.
Le représentant du conseiller technique principal du ProGEF, Seydou Coulibaly a indiqué que la rencontre a permis aux participants de connaître l’apport du ProGEF pour la mise en œuvre du PAGIF, ainsi que les indicateurs leur permettant de mesurer l’impact des activités programmées sur le terrain. M. Coulibaly a souligné que l’objectif de son institution est d’améliorer les conditions de vie de la population et renforcer la sécurité et la stabilité dans les régions frontalières. Il a donc invité les acteurs à s’impliquer et à s’engager pour que le projet soit une réussite. Pour le secrétaire général de la région du Sahel, Vincent Sawadogo, avec l’adoption de ce référentiel, les conditions de vie des populations dans les zones frontalières vont s’améliorer.


Sitta OUATTARA
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