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Tenue des conseils des ministres : Le gouvernement opte pour la délocalisation en régions

Publié le jeudi 3 mai 2018  |  Sidwaya
Rosine
© Autre presse par DR
Rosine Sory/Coulibaly, ministre en charge de l’Economie et des Finances, et Rémis Fulgance Dandjinou, porte-parole du gouvernement.
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L’hebdomadaire Conseil des ministres s’est tenu, le mercredi 2 mai 2018 à Ouagadougou sous la présidence du Chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré. Plusieurs sujets étaient sur la table du gouvernement notamment les Conseils des ministres délocalisés dans les régions et les conditions d’allègement de la procédure d’entente directe dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’urgence pour le Sahel.

Les Conseils des ministres seront bientôt délocalisés dans les régions. Ainsi en a décidé hier 2 mai 2018 à Kosyam le gouvernement. Le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, l’a annoncé à l’issue de l’hebdomadaire rencontre des ministres sans donner de précision sur le début de ces conseils tournants. Cependant, il a indiqué que l’objectif est de faire en sorte que d’ici à 2020, les différents ministres et le président du Faso puissent s’entretenir avec les populations, de mettre le doigt sur leurs attentes et leur montrer les réalisations faites au titre des promesses gouvernementales. Ces cadres de rencontres pourraient être une occasion pour faire le point du Programme d’urgence pour le Sahel comme ce fut le cas à ce présent conseil. « Nous avons aujourd’hui un état exhaustif des 202 marchés passés en 2017. 84 marchés (soit 42%) ont été exécutés, 79 (soit 39%) sont en cours d’exécution, 31 (15%) non entamés et 8 marchés résiliés », a-t-il détaillé. Pour accélérer le processus de mise en œuvre du programme d’urgence pour le Sahel, le gouvernement a adopté un décret portant allègement des conditions de recours à la procédure d’entente directe. La procédure concernera cette année, 154,92 milliards de F CFA. Selon le porte-voix du gouvernement, 116, 25 milliards de F CFA ont déjà été mobilisés par l’Etat et les partenaires techniques et financiers. Il a en outre précisé que ces fonds vont être utilisés dans la réalisation des infrastructures de base telles que les écoles, les centres de santé et les forages, les infrastructures économiques comme les routes, l’électricité et les marchés à bétail. De l’avis du ministre, le volet sécuritaire sera aussi pris en compte à travers un accroissement des équipements des forces de défense et de sécurité de la zone.


Une agence pour booster l’investissement


L’autre sujet abordé par le gouvernement au cours de ce conclave est l’adoption d’un décret portant feuille de route pour la mise en œuvre de l’identifiant unique électronique pour la personne au Burkina Faso. Cet identifiant se veut un cadre unique pour l’identification de tous les Burkinabè vivant à l’ intérieur du Burkina, à l’extérieur et pour toutes les personnes étrangères vivant au Burkina. « Cela va nous permettre d’asseoir une nouvelle gouvernance. Dans le cas des élections, on aura un meilleur jeu démocratique en ce sens qu’on aura le même identifiant que la carte d’identité, le permis de conduire, le passeport ou la carte de santé d’une personne », s’est réjoui le ministre. Le gouvernement a aussi adopté la création de l’Agence burkinabè des investissements (ABI). A écouter le ministre Dandjinou, cette structure va accueillir les investisseurs étrangers au pays des Hommes intègres et inciter les investisseurs nationaux à plus d’efforts au niveau des secteurs productifs du pays. Des communications ont également été faites au cours de cette rencontre gouvernementale. A ce sujet, le ministère de la Santé qui a participé aux Assemblées du printemps de la Banque mondiale et du FMI a fait le point de sa participation. A l’issue des assises, au regard des efforts du Burkina dans le domaine de la santé, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a été désigné champion africain de la campagne mondiale de financement de la santé, foi du porte-parole du gouvernement. A cet effet, le chef de l’Etat présidera le sommet des donateurs de la santé en novembre 2018 à Oslo en Norvège. « Par la même occasion le fonds mondial de lutte contre le SIDA a demandé que le Président du Faso soit le leader de la lutte afin de participer à la mobilisation des fonds nécessaires dans le cadre de son financement », a indiqué le ministre. Il a par ailleurs livré la décision du Conseil d’Etat à la demande du ministre en charge de la fonction publique en date du 4 avril 2018 sur l’organisation des sit-in. «L’instance suprême du droit administratif a indiqué que le sit-in n’est pas légal au Burkina Faso. Les agents qui s’adonnent à cette pratique sont dans l’illégalité et commettent une faute passible de sanction disciplinaire dont le quantum est laissé à l’appréciation du supérieur hiérarchique », a-t-il déclaré. Puis de souligner que le gouvernement voudrait rappeler que le respect du droit est un élément essentiel dans un Etat de droit.


Abdoulaye BALBONE
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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