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Vote des burkinabè de l’étranger en 2020 : Des «diaspo» veillent au grain

Publié le jeudi 3 mai 2018  |  aOuaga.com
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© aOuaga.com par DR
Les membres du Collectif des associations et mouvements de la jeunesse burkinabè en Côte d’Ivoire (CAMJBCI) ont animé le 2 avril 2018 une conférence de presse sur le vote des burkinabé de l’étranger en 2020.
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En séjour au Burkina Faso où ils ont déjà rencontré le gouvernement sur la question, les membres du Collectif des associations et mouvements de la jeunesse burkinabè en Côte d’Ivoire (CAMJBCI) ont animé le 2 avril 2018 une conférence de presse sur le vote des burkinabé de l’étranger en 2020. Ils ont dénoncé la « lenteur » de la procédure.


Votera, votera pas? C’est la question que beaucoup se posent concernant le vote des Burkinabé de l’étranger, quand on sait que les élections générales de 2020 avancent à grands pas. De plus en plus, des voix se lèvent pour exiger que les compatriotes vivant à l’extérieur participent aux votes. « Nous rappelons que le droit constitutionnel qu’est celui du vote n’étant pas lié au lieu de résidence, nous demandons que des mesures idoines soient prises le plus tôt possible afin de faire de la promesse du chef de l’Etat, devenu aujourd’hui un engagement ferme, une réalité en 2020 », a interpellé le président du Collectif des associations et mouvements de la jeunesse burkinabè en Côte d’Ivoire (CAMJBCI), Moussa Zallé, dénonçant ainsi la « lenteur » de la procédure devant permettre d’accomplir le droit au vote.
Soutenant que les Burkinabè de la diaspora constituent un maillon important au développement du pays avec un apport estimé à environ sept millions six cent mille personnes (dont 54% sont en Cote d’Ivoire) dans tous les secteurs d’activités, il fera remarquer que nul n’a intérêt aujourd’hui à les exclure.

Pour s’assurer que leur droit au vote ne soit pas bafoué lors des échéances électorales prochaines, les « diapos » ont annoncé la création, dans les jours à venir, d’un comité international de suivi du processus électoral qui regroupera le maximum de diasporas burkinabè Ils envisagent également, lancer une campagne de sensibilisation sur le monitoring électoral en faveur des leaders de la communauté burkinabè vivant en Côte d’Ivoire.

Le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Siméon Sawadogo et le ministre de l’Intégration africaine et des burkinabè de l’Extérieur, Paul Robert Tiendrebéogo sont entre autres personnalités que le CAMJBCI a déjà rencontré. Les difficultés qu’ils ont au Burkina Faso dans l’utilisation de la carte d’identité consulaire, délivrée par la représentation permanente du pays en Côte d’Ivoire a été au centre des discussions. « Malgré que la pièce d’identité soit signée par une autorité burkinabè, il est impossible de faire des transactions financières lorsque nous sommes de passage au Burkina Faso », a déploré le président du CAMJBCI pour qui ce problème, est tout simplement pour le Burkina, « un déni d’un document officiel délivré à ses filles et fils. »

Halima K
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