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’’Le pouvoir du MPP est incapable d’assurer la sécurité des Burkinabè’’, selon Pascal Zaïda

Publié le mercredi 2 mai 2018  |  AIB
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© aOuaga.com par A.O
OSC : assemblée générale du CED
Samedi 22 avril 2017. Ouagadougou. Le Cadre d`expression démocratique (CED) a tenu une assemblée générale sur les grands sujets de l`actualité nationale. Photo : Pascal Zaïda, coordonnateur national du CED
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Ouagadougou - le Coordonnateur du Cadre d’expression démocratique (CED) Pascal Zada a affirmé mercredi que le pouvoir du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), parti au pouvoir au Burkina faso est "incapable d’assurer la sécurité des Burkinabè", appelant le président du Faso à rendre sa démission.

«Le pouvoir du MPP est incapable d’assurer la sécurité des Burkinabè, d’assurer une économie équitable, d’assurer une politique sociale acceptée…», a indiqué, M. Zaida qui s’exprimait à l’occasion de sa première conférence de presse, après sa détention pour avoir osé tenir un meeting sans le quitus de la marie.

«A l’heure où nous sommes le Nord et le Sahel sont occupés par des djihadistes, c’est vous dire que le pays est envahie», a-t-il fait observer.

Il a expliqué cependant que «lorsque le président du Faso prête serment il dit qu’il va faire respecter la constitution or la constitution dit le Burkina Faso demeure un et indivisible».

«Deuxièmement, le programme que le MPP a soumis à ses militants pendant la campagne présidentielle a bien souligné qu’ils vont garantir la sécurité pour tous les Burkinabè», a-t-il poursuivi.

«Je pense que c’est clair et net que le président Roch Marc Christian Kaboré a failli à sa mission première», a martelé Pascal Zaïda, avant de prévenir : «nous sommes des démocrates par conséquent en 2020 il ne doit pas se représenter parce que le Burkina Faso est divisé» a-t-il averti.

A entendre le coordonnateur du CED, la situation sécuritaire précaire au Burkina Faso mérite d’être assainie en vue de la reprise des activités économiques.

Car, indique-t-il, «nous assistons à une dégradation continue et inquiétante de la situation au plan économique, sociale, politique, judiciaire et sécuritaire».

Pour lui, au lieu d’une politique économique «réalisable mais à la fois concrète le pouvoir s’est doté d’un plan faramineux lourd à démarrer plongeant l’économie dans une inertie totale».

Il a aussi souligné que «pendant que représentant et représenté se donnent des vacances à travers le monde, plus de 20 mille enfants sont sans école et des centaines d'enseignants qui sont loin de leurs postes à cause de l'absence de l'Etat au Nord et au Sahel».

Agence d’information du Burkina

als/ak
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