Les quotidiens burkinabè parus mercredi consacrent leur Une à l’attaque du commissariat de police de Madouba, localité frontalière avec le Mali, sans oublier la fête du travail célébrée la veille.
«Fête du travail 2018: L’UAS pour la sauvegarde des acquis», arbore le quotidien national Sidwaya, informant que l’Unité d’action syndicale (UAS) a commémoré la journée du 1er mai à travers une marche-meeting.
Le journal fait remarquer que cette année, les syndicalistes n’ont pas sacrifié à la tradition de remise de leur cahier de doléances au gouvernement.
C’est à juste titre que Le Quotidien titre : «Fête du travail au Burkina : une marche sans cahier de doléances».
Pendant ce temps, L’Observateur Paalga croit savoir que les syndicats n’ont remis aucun message au gouvernement puisqu’ils «estiment que le cahier de doléances de 2017 n’a pas été examiné».
Pour sa part, Aujourd’hui au Faso affiche: «1er mai au Burkina : l’UAS égrène les bleus de l’âme de la société», tandis que Le Pays mentionne que «les syndicats ne désarment pas».
Le quotidien cité en deuxième position parle de l’attaque du poste de police de Madouba, informant qu’il n’y a pas eu de perte en vie humaine mais que d’énormes dégâts matériels ont été enregistrés.
Le sujet est évoqué dans « Les news du jour » de Aujourd’hui au Faso, sous le titre : «Province de la Kossi : Une trentaine d’assaillants attaquent le poste de police de Madouba».
Selon le confrère qui cite un communiqué de la Police nationale, l’attaque est survenue dans la nuit du lundi à mardi, vers 22 heures 30 mn (locale et Gmt).
Sidwaya se veut plus précis en ce qui concerne le bilan et note: «Attaque terroristes à Madouba: 5 engins incendiés, 5 emportés», soulignant que l’un des véhicules incendiés est celui qui de patrouille à la police de la localité.