L’art et la culture burkinabé étaient en attraction, samedi et dimanche, à Abengourou, à l’occasion de la 1ère édition du festival socio-culturel des Burkinabé résidant dans la région de l’Indénié-Djuablin dénommé Faso-Reeme 2018.
Ce festival, selon son principal promoteur, vise à promouvoir le riche patrimoine culturel burkinabé. « L’objectif poursuivi par ce festival, c’est d’offrir l’opportunité à la diaspora burkinabé de la région de l’Indénié-Djuablin de célébrer la diversité culturel du pays des hommes intègres », a indiqué Zoungrana Salif, invitant chaque membre de la communauté burkinabé à s’approprier ce festival afin qu’il connaisse une réussite totale.
Le maire de la commune d’Abengourou, Amoikon Kouakou Banga, a félicité le comité d’organisation de cette manifestation socio-culturelle qui vise, selon lui, à permettre aux burkinabé, notamment, les enfants, qui vivent loin de leur pays d’origine, de ne pas perdre leur culture.
« Il est très important de faire la promotion de nos valeurs culturelles, car on ne doit jamais perdre nos racines », a indiqué le maire d’Abengourou également parrain de cette 1ère édition du Faso-Reeme qui a permis de découvrir plusieurs mets burkinabé tels que le to, le Babenda, le Gonré et le Benga. Le Zomcom, une boisson très prisée au pays des hommes intègres, était également de la partie.
La danse était également au programme de cette manifestation. La danse Liwaga, la danse Sanimatinga ainsi que la danse Bissa ont été exécutées par différentes troupes pour le plaisir des yeux des spectateurs. Deux sketchs, l’un sur le mariage en pays Boussanga et l’autre sur le règlement des conflits en pays Gouroumantché, ont également meublé le programme de Faso-Reeme 2018.