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Le Burkina Faso en retard concernant la certification des aéroports (responsable OACI)

Publié le vendredi 27 avril 2018  |  AIB
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© aBamako.com par DR
Le chef de délégation de l’Organisation de l’avion civile internationale(OACI), Mam Sait Jallow
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Ouagadougou - Parmi les Etats choisis pour bénéficier du projet de certification des aéroports internationaux 50% ont réussi, mais il y a quelques Etats qui sont en retard et le Burkina Faso fait partie de ceux-ci, a indiqué jeudi, le chef de délégation de l’Organisation de l’avion civile internationale(OACI), Mam Sait Jallow en visite à Ouagadougou.

M. Jallow, s’exprimait jeudi à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba sur le suivi du projet pour la certification de l’aéroport de Ouagadougou.

«Nous sommes là aujourd’hui pour voir quelles sont les contraintes et les difficultés et pour trouver des solutions», a déclaré Mam Sait Jallow, par ailleurs, directeur régional de l’OACI, zone Afrique de l’ouest et du centre.

A l’en croire, le projet qui a commencé depuis 2016 et devait se terminer en juillet 2017, a consisté à renforcer l’aspect de supervision au niveau de l’aviation civile et aussi les aspects opérationnels au niveau de l’aéroport.

M. Jallow a cependant salué le Burkina Faso pour les résultats positifs suite à l’audit mené par l’OACI en octobre 2017. «Le Burkina a reçu de cet audit un certificat de reconnaissance du président du Conseil de l’OACI et je suis là pour féliciter le gouvernement burkinabè», a-t-il indiqué.

Le directeur régional de l’OACI a également félicité le gouvernement pour cette «vision ambitieuse» qu’est le projet de construction de l’aéroport de Donsin qu’il affirme avoir visité.

Pour lui «dans beaucoup de pays africain il y a un manque d’infrastructures» pour l’aviation alors qu’en matière de développement économique le transport aérien est un moteur.

"C’est prévu que d’ici 2030 le trafic aérien au niveau mondial va doubler mais la question qui se pose est de savoir si nos pays sont prêts pour accueillir ce trafic et bénéficier économiquement parce qu’il faut les infrastructures et les autres aspects nécessaires", a-t-il expliqué.

Agence d’information du Burkina

als/ak
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