Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

SEMAFO – BISSA GOLD : Les travailleurs réclament le paiement des heures supplémentaires

Publié le vendredi 27 avril 2018  |  Service de la Communication de SEMAFO
Conférence
© Le Pays par DR
Conférence de presse des responsables du Syndicat des travailleurs de la géologie, des mines et des hydrocarbures (SYNTRAGMIH)
Ouagadougou le mercredi 25 avril 2018. Les responsables du Syndicat des travailleurs de la géologie, des mines et des hydrocarbures (SYNTRAGMIH) pour exprimer leur mécontentement sur les traitements réservés aux travailleurs par la Société d`exploration minière en Afrique de l`Ouest ( SEMAFO) à Mana, de Bissa Gold à Sabcé, de KOMET et de la société de recherche High River Gold/ Jilbey Burkina.
Comment


Les responsables du Syndicat des travailleurs de la géologie, des mines et des hydrocarbures (SYNTRAGMIH) ne sont pas contents des traitements réservés aux travailleurs par la Société d'exploration minière en Afrique de l'Ouest ( SEMAFO) à Mana, de Bissa Gold à Sabcé, de KOMET et de la société de recherche High River Gold/ Jilbey Burkina. Ils ont animé une conférence de presse le 25 avril 2018 à la Bourse du travail de Ouagadougou, pour le faire savoir. Le non paiement des heures supplémentaires de travail en est la principale cause.

Le paiement des heures supplémentaires ! C’est ce que réclament les responsables du Syndicat des travailleurs de la géologie, des mines et des hydrocarbures (SYNTRAGMIH). Ils sont montés au créneau le 25 avril 2018, pour dénoncer des pratiques qu’ils jugent illégales de la part de certaines sociétés minières exerçant au Burkina. Il s’agit de la Société d'exploration minière en Afrique de l'Ouest (SEMAFO), de Bissa Gold, de KOMET et de la société de recherche High River Gold/ Jilbey Burkina. Au niveau de la mine de SEMAFO, a indiqué Lassané Simporé, l’organisation du travail se faisait sur la base du 7/7, c’est-à-dire, 7 jours de travail pour 7 jours de repos comme l’avaient demandé les travailleurs de ladite société. Le hic est que ce changement d’horaires de travail a été fait sans la prise en compte du paiement des heures supplémentaires de travail. C’est ainsi que les travailleurs réclament l’application de la rémunération des heures de travail supplémentaires de nuit et les heures de nuit des jours fériés, pour les lundis fériés qui suivent les dimanches de jours de fête, appliquer la majoration de 160%, revoir les modes de répartition des heures supplémentaires entre 115, 135 et 160%. Et ce, conformement à l’arrêté no. 2007-004/MTSS/SG/DGT/DER du 7 mars 2007 fixant les modalités d’application de la semaine de travail de 40 heures. Ce que refuse SEMAFO, alors que des sociétés minières qui exercent au Burkina appliquent ce système de travail et paient correctement les heures supplémentaires. Quant à la mine de Bissa Gold, a ajouté Lassané Simporé, les travailleurs ont pratiqué, en janvier 2012, le 7/7 dans les conditions légales de paiement des heures supplémentaires et de la prime de quart- et entre temps, la direction, en avril 2013, a imposé le 4/4, c'est-à-dire 4 jours de travail pour quatre jours de repos. Ce qui a, du coup, fait perdre aux travailleurs leurs avantages d’heures supplémentaires. C’est pourquoi ils réclament l’application de la cédule 7/7, avec le paiement des heures supplémentaires. En plus de SEMAFO et Bissa Gold, la société de recherche High river Gold/jilbey Burkina est dans le collimateur des animateurs de la conférence de presse du jour. Au niveau de cette société, la majorité des travailleurs a été licenciée sans respect des procédures en vigueur. Deux des représentants encore dans le personnel restant, se voient refuser l’avancement d’échelon, contrairement à la pratique en cours. A Komet, les travailleurs ne sont pas totalement déclarés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Pourtant, des précomptes sont effectués. A en croire Lassané Simporé, les problèmes ont été posés au niveau des autorités compétentes. D’ailleurs, a-t-il indiqué, ces dernières ont reconnu le caractère illégal de l’approche des directions générales des deux mines. C’est pour cela que lui et ses camarades exigent la satisfaction de leurs revendications. «Nous rejetons cette vision et demandons l’application des heures supplémentaires qu’engendreraient les nouvelles cédules de travail», a-t-il dit. Pour lui, «la direction tente de se soustraire à la loi et les travailleurs qui réclament la juste mise en application des textes sont taxés d’extrémistes, d’irresponsables». Or, soutient-il, «ce n’est pas une nouvelle revendication, mais une réclamation dont la solution réside dans l’application correcte des textes du travail en vigueur contenus dans le droit positif burkinabè».



Issa SIGUIRE



Réaction de la mine SEMAFO



- Au départ, l’organisation du travail se faisait sur la base du 7/7 , c’est-à-dire 7 jours de travail et 7 jours de repos : cette modalité a été en vigueur pendant toute la période de production de la mine ;

- après 10 ans, le minerai se fait rare, la production est en baisse ;

-la direction décide de réduire le temps de travail des employés afin de préserver une cinquantaine de postes ;

Il était possible, pour la direction de SEMAFO, de procéder à des licenciements puisque la mine est en fin de vie ;

- il est de ce fait décidé le passage à 5 jours de travail et 2 jours de repos ;

-SEMAFO est la compagnie qui paye le mieux dans le secteur minier au Burkina ;

- Maintien du salaire de base pour tous les employés ;

-Préservation de 54 emplois dans le schéma actuel proposé par la direction ;

-La quasi-totalité des délégués de la mine se désolidarisent des décisions prises par le syndicat des mines SYNTRAMIN ;

- difficile pour la direction de payer des heures supplémentaires puisqu’il n’y en a plus avec le système de 5 /2 ;

- toutes les décisions ont été prises après de larges concertations avec les délégués des travailleurs ;

-ce nouveau roulement respecte les lois du travail en vigueur au Burkina.

Source : Service de la Communication de SEMAFO
Commentaires