Les quotidiens burkinabè abordent, ce jeudi, divers sujets dont ceux relatifs au terrorisme, à la santé et à l’exploitation minière, notamment la sortie, la veille, du Syndicat des travailleurs de la géologie, des mines et des hydrocarbures (SYNTRAGMIH).
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, arbore en première page: «SEMAFO et Bissa Gold : Pour les travailleurs ces filons ne leur profitent pas».
Ce journal rapporte que le Syndicat des travailleurs de la géologie, des mines et des hydrocarbures (SYNTRAGMIH) a animé, hier mercredi à Ouagadougou, une conférence de presse.
«Les membres du syndicat estiment qu’ils sont exploités par les mines de SEMAFO et de Bissa Gold, qui ne paieraient pas les heures supplémentaires», écrit L’Observateur.
Pour sa part, Le Quotidien reprend à sa Une ces propos du Secrétaire général (SG) du SYNTRAGMIH, Lassané Simporé : «on refuse de payer au juste prix les labeurs des Burkinabè dans les mines».
Le même journal consacre sa manchette à la récente attaque terroriste perpétrée à Arbinda, dans la province du Soum, région du Sahel du Burkina Faso et renseigne qu’à l’occasion, un chef de village et 3 koglwéogo (membres du groupe d’autodéfense) ont été tués dans la nuit du mardi à mercredi.
A ce sujet, Aujourd’hui au Faso fait observer que le cycle infernal se poursuit pour les populations du Nord et du Sahel burkinabè, zones frontalières avec le Mali.
Le quotidien national Sidwaya, à travers sa manchette, annonce ainsi la réouverture des écoles dans la région du Sahel : «Elèves préparez vos cartables».
Dans sa rubrique ‘’L’Autre regard’’, le même journal estime qu’ «il faut sauver le Sahel burkinabè».
«La région du Sahel échappe-t-elle petit à petit au contrôle de l’Etat burkinabè ?», s’interroge le commentateur qui s’empresse d’ajouter que cette question mérite d’être posée, «avec la fermeture du Tribunal de grande instance de Djibo, pour question de sécurité des acteurs».
Sidwaya revient aussi sur l’appel lancé, hier mercredi, par le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, pour l’éradication du paludisme au Burkina Faso.
Le journal titre: «Lutte contre le paludisme: les prescriptions du +Docteur+ Roch».
A ce propos, Aujourd’hui au Faso publie un écrit de la Direction de communication de la présidence du Faso qui mentionne que c’est peu avant le conseil des ministres, hier mercredi, que le président Kaboré a lancé un appel aux populations, afin que le paludisme soit vaincu au Burkina Faso d’ici à 2030.