Le Réseau des parlementaires burkinabè pour l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement au Burkina Faso (REPHA/BF) a organisé, le mercredi 25 avril 2018 à Ouagadougou, une conférence d’information et de sensibilisation des élus nationaux à la Contribution financière en matière d’eau (CFE).
La bonne gestion de l’eau et des ressources en eau continue de faire courir les députés du Réseau des parlementaires burkinabè pour l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement au Burkina Faso (REPHA/BF). Le mercredi 25 avril 2018, le réseau a fait un exposé avec les acteurs du ministère de l’eau et de l’assainissement notamment le Secrétariat permanent pour la gestion intégrée des ressources en eau (SP/GIRE) et les élus nationaux en vue d’un plaidoyer pour une meilleure gestion de l’eau au Burkina Faso. Les travaux ont été dirigés par le 4e vice-président de l’Assemblée nationale (AN), Salifo Tiemtoré qui, invitant les acteurs à plus d’engagement pour la gestion des questions liées à l’eau et à l’assainissement. Pour lui, les échanges avec les députés vont permettre de faire le point sur ce qui concerne la contribution financière en matière d’eau. Selon lui, les enquêtes parlementaires ont révélé parfois que des structures minières surtout ne paient pas toujours les taxes susceptibles de financer la protection et la préservation des ressources en eau. A cet effet, le président de séance a indiqué qu’au sortir de la conférence d’information et de sensibilisation, les élus nationaux verront s’il est nécessaire, de revisiter la loi N°058-2009/AN portant institution d’une taxe parafiscale dénommée Contribution financière en matière d’eau (CFE) au profit des cinq agences de l’eau existantes (Nakanbé, Mouhoun, Cascades, Gourma et Liptako). Dans la même dynamique, le coordonnateur du REPHA/BF, Halidou Sanfo, a fait savoir que l’objet de la conférence est, à priori, de plaider pour le respect des textes règlementaires relatifs à la contribution financière en matière d’eau potable et assainissement. Pour ce faire, il a fait savoir que la loi datant de neuf ans peut être relue afin de l’adapter aux défis actuels. Le REPHA/BF a, en outre, déploré le non-respect de certaines entreprises minières de la taxe parafiscale pourtant reconnue par la loi. « Des sites miniers ne payent pas la taxe parafiscale. Or c’est elle qui permet de financer des projets de préservation des ressources naturelles et l’environnement », a fait savoir le député Sanfo. Pour lui, la prochaine mission du réseau sera de travailler de concert avec le ministère en charge de l’eau afin de veiller à ce que les ressources en eau soient bien gérées.