Eradication du paludisme au Burkina : L’échéance de 2030

Publié le mercredi 25 avril 2018 | aOuaga.com

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Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a fait une déclaration dans laquelle il a invité tous les Burkinabè à s’investir dans la lutte pour que d’ici à 2030 la maladie puisse être vaincue.

«Prêt à vaincre le paludisme», c’est sous ce thème qu’a été célébrée ce mardi 25 avril la Journée mondiale de lutte contre le paludisme au Burkina. A l’occasion, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a fait une déclaration dans laquelle il a invité tous les Burkinabè à s’investir dans la lutte pour que d’ici à 2030 la maladie puisse être vaincue.

Où en est-on avec la lutte contre le paludisme au Burkina Faso ? Selon le Président du Faso qui s’est exprimé, entouré de ses ministres, ce mardi 25 avril à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, il y a des avancées significatives et le Burkina pourrait gagner la lutte. «Grâce aux efforts qui ont été consentis par le gouvernement, nous pouvons dire que c’est une maladie qui a reculé de près de 50%», a t-il confié.
Toutefois, Roch Marc Christain Kaboré a invité l’ensemble des Burkinabè à prendre activement part à la lutte et à ne jamais baisser la garde.
«Il nous faut continuer à nous battre contre le paludisme, et dans ce sens le gouvernement a fait des efforts importants. D’une part grâce à la gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans, d’autre part grâce aux subventions des antipaludiques.
Nous devons être de cette génération qui contribue à la fin du paludisme dans notre pays et dans le monde de façon générale», a invité le Chef de l’Etat qui a nourri l’espoir de voir la maladie éradiquée d’ici à 2030.
Si foi des acteurs de la lutte au Burkina, le paludisme semble perdre du terrain, cela n’est pas le cas dans le monde. En effet, le rapport 2017 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le paludisme dans le monde indique une stagnation dans de nombreux pays d’Afrique. Selon les estimations, il y a eu en 2016, 216 millions de cas de paludisme, soit environ 5 millions de plus qu’en 2015.

Causée par la piqûre du moustique, Anophèle femelle, la lutte contre le paludisme passe surtout par la prévention. Il convient, à cet effet, de veiller à garder son environnement propre en détruisant les gîtes de moustiques, en utilisant les insecticides et répulsifs efficaces ; de dormir sous un moustiquaire imprégné à longue durée d’action (MILDA). Un autre moyen de lutte déjà expérimenté par le Burkina et qui s’est montré concluant est la chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) chez les enfants. Alors, la stratégie n’attend qu’à être généralisée.
Le salut pourrait aussi venir de la mise en place du vaccin contre le paludisme, le MenAfrivac. Mais pour cela, il faudra encore patienter quelques années car les chercheurs sont toujours au laboratoire.

Halima K

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