2iE : pour un développement économique durable

Publié le mardi 24 avril 2018 | Sidwaya

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Institut international d`ingénierie de l`eau et de l`environnement: organisation d`atelier de restitution d`un programme sur l`eau, l`énergie et l`environnement
Ouagadougou. Lundi 23 Avril 2018. Un atelier de restitution d`un programme sur l`eau, l`énergie et l`environnement a été organisé l`Institut international d`ingénierie de l`eau et de l`environnement (2ie)

L’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE), a organisé un atelier de capitalisation du programme 3E (Eau- Energie- Environnement), le lundi 23 avril 2018 à Ouagadougou.

Dans le cadre des activités du programme 3E (Eau-Energie-Environnement), l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE) a organisé un atelier de capitalisation pour la restitution des résultats des travaux de recherche, le lundi 23 avril 2018 à Ouagadougou. Selon le directeur général de 2iE, Pr Mady Koanda, cet atelier représente une étape importante car il marque la clôture d’un programme qui a duré 7 ans entre 2iE et les universités et institutions suisses. A l’entendre, cette collaboration a permis d’engranger des résultats tant sur le plan institutionnel que dans le domaine de la formation et de la recherche. « Nous avons détecté des problèmes liés à la santé des populations. L’infiltration de l’arsenic dans les eaux peut entraîner de graves conséquences dans le domaine sanitaire et environnemental », a-t-il relaté. Et Pr Koanda de poursuivre que des publications ont également permis à certains enseignants de monter en grade. Il a fait savoir que ce programme a répondu non seulement aux enjeux de développement des pays africains, des partenaires suisses mais aussi à ceux de 2iE pour sa capacité scientifique. De son avis, il a visé aussi le renforcement du capital humain et la réduction de la pauvreté en Afrique à travers la recherche scientifique et la formation dans le domaine de la gestion durable des ressources naturelles et de l’énergie dans un contexte de fortes variabilités climatiques. Pour la directrice de coopération, Elisateh Pitteloud Alansar, le programme a mis l’accent sur tout ce qui concerne l’accès à l’eau des populations. La Suisse a soutenu toutes les recherches s’inscrivant dans le processus et aidé une cinquantaine de boursiers issus de familles modestes. Outre ces cas, a-t-elle ajouté, elle a permis la formation de 75 étudiants et assuré l’autonomisation des femmes en Afrique de l’Ouest. « Nous sommes à la fin du programme 3E mais la Suisse reste engagée en matière d’eau et d’assainissement », a promis Mme Alansar. Des communications ont été données sur divers thèmes à l’issue de l’atelier. Entre autres :
« Qualité de l’eau au Burkina Faso : sommes-nous tous en danger ?,
« Impact des techniques culturales sur l’infiltration des eaux dans le sol », La dépollution du cyanure dans les sites d’orpaillage au Burkina Faso ».

Mariam OUATTARA

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