Le groupe Etat islamique dans le grand Sahara (EIGS), dirigé par Abou Walid al-Sahraoui a revendiqué l’enlèvement de l’enseignant de l’école primaire de Bouro le 12 avril dernier, ainsi que l’assassinat du maire de Koutougou le 8 avril selon une information de nos confères de Jeune Afrique.
« Nous revendiquons l’enlèvement le 12 avril d’un maître d’école qui parlait français aux élèves », aurait déclaré Hammar, un porte-parole de l’EIGS. Selon les dires de ce dernier, l’ambition affichée est de se dresser ‘‘combattre’’ « tous ceux qui enseignent en français ».
Par la même occasion, ce groupe a aussi revendiqué l’assassinat du maire de Koutougou. Comme justification, Abou Walid al-Sahraoui et ses hommes estiment que le maire en question, collaborait avec le gouvernement burkinabè. « Les moudjahidines ont tué Hamid Koundaba, qui travaille contre nous avec l’armée du Burkina Faso, pour les Croisés », explique toujours le porte-parole, du nom de Hammar.
Basé à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, c’est ce mardi que l’EIGS a revendiqué ces différents faits. Notons que Abou Walid al-Sahraoui est un transfuge d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a aussi été l’un des dirigeants du Mouvement pour l’unicité du Djihad en Afrique de l’ouest (Mujao).