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Filière coton: la main tendue du gouvernement

Publié le jeudi 19 avril 2018  |  Sidwaya
Remis
© Autre presse par Dr
Remis Fulgance Dandjinou, le ministre en charge de la communication
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L’hebdomadaire Conseil des ministres s’est tenu, le mercredi 18 avril 2018 au palais de Kosyam, sous la conduite du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré. D’importantes décisions, relatives à divers secteurs, telle la filière coton, ont été prises au cours de cette séance, dans l’intérêt de la nation.

Le gouvernement n’est pas insensible aux mauvais résultats de la campagne cotonnière 2017-2018, dus à une baisse de rendement, dans la zone de la Société des fibres et textiles (SOFITEX). En réaction à l’appel à l’aide circonstancielle de cette entité, le Conseil des ministres, en sa séance du mercredi 18 avril 2018, a décidé de voler à son secours, en déboursant la somme de 14, 614 milliards de francs CFA. « Compte tenu du fait que la filière coton est un secteur très important, pourvoyeur d’emplois pour un nombre élevé de producteurs et leurs familles, le gouvernement a fait un effort malgré le contexte difficile que nous connaissons », a expliqué la ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Rosine Hadizatou Sori/Coulibaly. A l’entendre, la somme allouée à la Nationale du coton devrait servir de soutien au prix de cession des intrants pour la nouvelle saison et à l’apurement des impayés internes des producteurs de la zone SOFITEX. Cet appui devrait permettre de tenir l’objectif de production de 611 000 tonnes affiché pour la nouvelle campagne. La question de la Fonction publique a été un autre centre d’intérêt pour les ministres, avec notamment l’autorisation de recrutement pour la session 2018 des examens professionnels et des concours directs. «Il y a nécessité d’utiliser au mieux notre administration. Cela implique un certain nombre d’aménagements et de repositionnement de certains fonctionnaires, qui peuvent impacter sur le nombre des concours, car nous recherchons une plus grande performance et de l’efficacité », a déclaré à ce propos le ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, sans avancer de chiffres. Il a été aussi spécifiquement question du bilan des concours de police de la session 2017 et de la programmation de ceux de 2018. « Pour cette année, nous aurons 800 assistants pour les concours directs, ainsi que 30 élèves commissaires et 200 élèves policiers pour les concours professionnels », a rapporté le porte-voix de l’exécutif, qui a fait cas d’une réduction des effectifs en vue de la recherche de la qualité de la formation. « Les effectifs ont été réduits, le temps de trouver des cadres de formation plus appropriés, notamment la création de centres dans d’autres provinces du Burkina, en vue de tenir nos engagements en matière de sécurité », a renchéri M. Dandjinou.

Le thème du 11-Décembre dévoilé

La célébration de la fête nationale, le 11 décembre 2018 à Manga, a été un autre sujet de conversation. Là-dessus, le Conseil des ministres a retenu le thème des festivités, qui s’intitule : « Bonne gouvernance et équité sociale pour une nation forte et prospère ». D’après le ministre Dandjinou, ce thème a été choisi dans une short-list de trois sujets de réflexion que le comité national d’organisation de la fête nationale a soumise au gouvernement. Celui-ci a indiqué, en somme, que l’exécutif a longuement débattu de plusieurs questions d’intérêt pour la nation. Le débat sur les fonds communs et la levée de la suspension des lotissements ont-ils été à l’ordre du jour ? « Nous avons un processus de discussion là-dessus. Très prochainement, la date de la conférence sera annoncée par le Premier ministre. C’est dans ce cadre-là, que les discussions vont se poursuivre », a répondu le chef du département de la Communication s’agissant des fonds communs. Sur la levée de la mesure de suspension des opérations de lotissements, précédemment annoncée, il a laissé entendre que les lignes devraient bouger «incessamment ». « Le travail se peaufine. Il y a un certain nombre d’éléments, notamment les situations conflictuelles actuelles à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso qui nécessitent des solutions pour donner confiance aux acteurs. Ces questions seront discutées et présentées en Conseil des ministres, afin que des décisions soient prises pour permettre la levée de la suspension des lotissements et garantir une pérennité de l’urbanisation dans notre pays », a relevé le communiquant en chef de l’exécutif.


Kader Patrick TAO
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