Manifestation d’humeur: Sit-in et «contre sit-in» à l’Action sociale

Publié le mercredi 18 avril 2018 | aOuaga.com

© aOuaga.com par DR
Manifestation d’humeur: Sit-in et «contre sit-in» à l’Action sociale
Le Syndicat des travailleurs de l’action sociale (SYNTAS) grogne et ça dérange des associations de femmes. En effet, suite à un appel à sit-in de ce syndicat le mercredi 18 avril 2018 au sein de son ministère pour exiger la satisfaction de sa plateforme revendicative, des femmes s’y sont également rendues pour s’opposer à la manifestation.

Le Syndicat des travailleurs de l’action sociale (SYNTAS) grogne et ça dérange des associations de femmes. En effet, suite à un appel à sit-in de ce syndicat le mercredi 18 avril 2018 au sein de son ministère pour exiger la satisfaction de sa plateforme revendicative, des femmes s’y sont également rendues pour s’opposer à la manifestation.
« Nous sommes des responsables d’associations, nous avons appris que les agents du ministère veulent faire une grève de 96h. Nous, en tant que femmes, savons que madame la ministre a pris fonction il y a quelque temps. Nous demandons aux agents de lui donner un peu de temps pour qu’elle puisse s’organiser et les écouter. Ils n’ont qu’à s’approcher de madame et avec un dialogue franc, ils vont trouver un terrain d’entente » a situé l’objet du rassemblement, la présidente de l’association Tinbo, Joé Elise Sabou, à notre arrivée peu après 8 h sur les lieux.
D’un côté, les agents de l’Action sociale, une centaine environ, s’entretiennent par petits groupe. Ce rassemblement de 48h qui sera suivie d’une grève de 96 h à partir du 24 avril, ils l’avaient annoncé au cours d’une conférence de presse le 12 avril pour exiger la satisfaction de leur plateforme revendicative. Mais des « intruses » se sont invitées à la manifestation. En effet les « opposantes » ne sont pas des agents du ministère mais des responsables d’associations de femmes qui, à travers leur action, disent vouloir inviter ainsi les agents à un dialogue franc avec leur ministre de tutelle, Laurence Ilboudo/Marshal. «Ce n’est pas madame (la ministre : ndlr) qui nous a envoyé. C’est sur les réseaux sociaux qu’on a eu vent de cela. Ce mouvement concerne tout le monde. Fermer les bureaux pendant 96 heures, ça paralyse le travail de beaucoup de personnes », s’est plainte Joe Elise Sabou, Présidente de l’association Tinbo. Disant avoir travaillé avec Laurence Marchal/Ilboudo avant qu’elle ne soit nommée ministre, les contre manifestantes du jour ont indiqué que c’est une personne ouverte et il suffit aux agents d’avoir un dialogue franc avec elle pour que leurs problèmes soient résolus.
Quand nous quittions les lieux aux environs de 10 les deux camps manifestaient toujours, chacun de son côté. A peine 20 m les séparaient. Ambiance.

Halima K

Articles associés